L’objectif est une redistribution équitable des ressources Le commerce équitable consiste à garantir un prix minimum aux producteurs ou au coopératives des pays dits « du sud » qui ne peuvent suivre les prix fixés par le marché, afin qu’il puisse subvenir à leurs besoins.
Il a été créé par quatre structures internationales (FLO, IFAT, NEWS et EFTA) et se veut le promoteur de la transparence, du respect et du dialogue pour un commerce alternatif.
Ce commerce s’inscrit par ailleurs dans la logique de développement durable, dans sa branche sociale, en garantissant les meilleures conditions de travail aux producteurs des pays du Sud.
Bien qu’encore très marginal, ce commerce vient néanmoins en aide à environ 1,5 million de personnes dans le monde.
La démarche du commerce équitable Pour pouvoir garantir des prix minimums à ces producteurs tout en gardant une certaine productivité et compétitivité dans les pays où les produits sont venus, les acteurs du commerce équitable suppriment les canaux de distribution superflus.
Les commerciaux viennent donc acheter les produits aux coopératives à un prix minimum fixé d’avance, ces produits sont ensuite transformés dans des usines dans le pays du Sud en question.
Les produits finis sont ensuite transportés dans les pays du Nord, puis vendus dans des magasins spécialisés ou en grande surface.
Bien sûr, ces produits coûtent plus cher que la moyenne, mais de peu.
Il est également notable que bien qu’il ne faille pas faire l’amalgame entre produits « bio » et produits équitables, la grande majorité des produits équitables sont bio.
Il existe d’ailleurs de nombreuses associations en France dont le but est de faire la promotion du commerce équitable, telles qu’Equiterre par exemple.
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