Un jeu d’autoséduction Force est de constater que les phénomènes de sectes sont très présents dans nos sociétés.
Ce mouvement réside sur la séduction et la manipulation de l’individu, de telle sorte à l’aliéner à ce groupe.
Mais il n’y a pas de secte sans gourou.
Et la domination de ce dernier se fait à travers l’idéalisation de ses adeptes, tous inconscients de ce qui leur arrive.
Un jeu d’autoséduction se crée alors entre les deux où la secte répondra aux besoins de celui qui y va.
En effet, ces personnes ont enfin donné un sens à leur vie grâce à la fraternité du gourou, dont l’idéalisation se fait sur des principes fondés sur des théories telles que les représentations, les croyances ou le fantasme.
Ainsi, ce dernier est animé par l’envie de combler un vide permanent, d’où la nécessité d’une fusion avec l’autre.
Le gourou sait mieux que nous ce qui est bon Tout en comblant les angoisses, le groupe sectaire utilise leur culpabilité et leurs fantasmes afin qu’ils restent prisonnier dans cet engrenage.
Le gourou ne peut qu’aller dans le sens de son adepte pour l’amadouer : il saura mieux que la personne elle-même de ce qui est bon pour elle.
Mais n’importe qui peut se placer dans cette position de domination tant qu’il y a une idéalisation de celui-ci par son adepte, dont un manque est à combler.
L’homme est en danger par son propre manque.
Et pourtant, l’homme ne peut que satisfaire ses besoins, contrairement à ses désirs, étant basés sur le fantasme.
L’acceptation de ce manque pourrait sans doute créer une résistance à ce phénomène.
La responsabilité de l’individu est remise en question car elle est indissociable de la liberté.
Or celle-ci n’existe plus lorsqu’on est aliéné.
Nous ne pouvons concevoir une vraie prévention si l’homme continue à s’aliéner lui-même.
Car se protéger de l’aliénation sectaire est la capacité à vivre avec son propre manque.
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Je suppose que vous voulez parler des partis politiques, en particulier ?