Dans l’Antiquité L’hippopotame peuplait la Palestine et la Basse-Égypte.
Actuellement, il occupe l’Afrique du Sud du Sahara où il est encore très répandu.
Il ne subsiste que deux espèces L’hippopotamus amphibius et le choeropsis liberiensis.
L’hippopotame dépend étroitement du milieu aquatique, y demeurant à proximité, préférant des cours d’eau douce calmes comme les lacs.
Il y passe les heures les plus chaudes de la journée, se laissant flotter, presque totalement immergé.
Sa grosse tête est parfaitement adaptée à la vie aquatique : ses yeux, ses petites oreilles et ses narines se trouvent à son sommet.
L’hippopotame apprécie de se vautrer dans les bourbiers, car cette protection naturelle le défend des parasites.
L’hippopotame part en quête de nourriture sur la terre ferme à la nuit tombée, en suivant des chemins balisés par son crottin qu’il a dispersé en faisant des moulinets avec sa queue.
L’odeur de ceux-ci le guide, sur des pistes balisées de génération en génération, jusqu’aux prairies.
L’hippopotame coupe la végétation au ras du sol avec ses grosses lèvres.
Ses molaires broient 40kg d’herbes en une nuit.
Ce qui ne représente que 1% de son poids, mais cela lui suffit, car il dépense peu d’énergie.
L’hippopotame vit en groupes familiaux de 10 à 30 individus composés du mâle dominant et de femelles avec leurs petits.
Les jeunes mâles et les femelles sans petits constituent des clans séparés.
La hiérarchie reste stricte, quand les groupes se trouvent dans l’eau, mais devient plus souple lors de leurs déplacements sur terre.
Les hippopotames s’affrontent violemment pour défendre leur position dans le groupe ou pour conquérir leur harem.
Il s’ensuit de fréquentes blessures qui laissent des cicatrices visibles, mais parfois la mort pour l’un des adversaires.
Les combats ont lieu dans l’eau, débutant par des grognements bruyants et des mimiques d’intimidation.
Pour les mâles les plus hauts placés dans la hiérarchie, dans un terrible bâillement, les mâchoires s’ouvrent jusqu’à 150°.
L’affrontement gueule ouverte est inévitable si le jeune hippopotame adulte ne se retire pas.