Dessin au crayon Quand on travaille sur un grand support, il faut commencer par prendre du recul, et placer, même grossièrement, tous les éléments.
A ce stade, on vérifie la perspective et l’équilibre de la composition.
En se rapprochant ensuite, on détaille au crayon certaines parties plus compliquées à réaliser.
Il ne faut pas hésiter à faire des allers-retours entre le nez, sur la toile, et quelques mètres en arrière.
Cela évite de perdre la vision d’ensemble.
Les couleurs Vos tubes sont prêts, ainsi que le white-spirit pour nettoyer les pinceaux, et l’huile de lin pour améliorer la texture de la peinture.
On commence par les couleurs claires.
Si le sujet comporte du blanc, on utilise du blanc un peu cassé : on ne laisse pas la toile nue.
A partir du blanc, des crèmes et des gris clairs, on dégrade jusqu’à la première vraie couleur : ici, rose et gris pour le nez, crème pour la crinière, et le chanfrein, ocre de la robe.
Tant qu’on travaille en dégradé, on apporte la couleur avec le pinceau sur la toile encore fraîche : les couches se mêlent dans le tableau, et les dégradés sont plus jolis.
Les retouches peuvent se faire pendant quelques jours car l’huile ne sèche pas très vite.
En faisant abstraction du noir ou des teintes très foncées, on ajoute toutes les autres couleurs : ici, pour le paysage du fond et quelques parties du harnais, les verts, sables, et gris, ont été additionnés.
Le noir Après séchage, on va pouvoir appliquer les couleurs très sombres et le noir.
Les plus doués n’attendront peut-être pas le séchage.
En cas de bavure de noir, la peinture peut être enlevée, sans détériorer le travail précédent.
De plus, les zones sèches du tableau vont permettre de prendre appui (avec au moins le petit doigt) sans se salir.
Cet appui améliore le travail en précision.
Après séchage du noir, il est possible de repasser par-dessus pour des effets plus vivants et moins plaqués : c’est ce qui a été fait pour la crinière.