Sachez qu’il s’agit plutôt d’un système d’organisation de l’information financière.
Ces états financiers représentent, en effet, la carte d’identité chiffrée de votre entreprise.
Ne pas savoir les lire constitue un véritable handicap, car ils permettent à vos partenaires d’avoir une idée sur votre situation : Banques et fournisseurs : pour apprécier le crédit qu’ils peuvent vous accorder.
Clients : pour évaluer le risque d’une collaboration interrompue.
Salariés : pour mesurer la solidité de leur situation.
Etc.
Comprendre le bilan Le bilan est une sorte de photographie du patrimoine de l’entreprise et de sa structure financière, à un instant donné.
Il permet de juger si cette structure est équilibrée essentiellement sur le plan de la solvabilité.
Il s’agit, en effet, d’une liste chiffrée qui permet de répondre aux questions suivantes : Quel a été le montant des investissements réalisés cette année ? Quel est le montant et l’évolution des stocks par rapport à l’an dernier ? Quel est le crédit accordé aux clients pour régler leurs factures ? Disposez-vous d’une trésorerie suffisante ? Comment évolue-t-elle ? Etc.
Pour chacune de ces questions, la réponse se trouve dans le montant et l’évolution de la rubrique concernée du bilan, passif ou actif.
Et le compte de résultat Contrairement au bilan, le compte de résultat représente le film de l’année.
Il liste la nature des revenus et des dépenses générés par l’entreprise.
Il sert à répondre à diverses interrogations, telles que : Comment évolue le chiffre d’affaires de l’entreprise ? Quel est le taux de marge brute et son évolution ? Que représentent les frais généraux ? Est-ce que les frais financiers sont devenus trop importants ? Etc.
La déduction successive de chaque catégorie de coûts dégage des marges successives, dites « SIG » (Soldes Intermédiaires de Gestion), qui permettent de bien comprendre ou d’interpréter un certain nombre de caractéristiques du fonctionnement de l’entreprise.
Il existe également d’autres documents, qui ne sont pas systématiquement fournis, mais s’avèrent utiles : le tableau de financement, l’annexe comptable… Alors, êtes-vous convaincus maintenant de la nécessité de savoir interpréter vos états ?