Cette stratégie, très répandue aujourd’hui, ne peut être efficace qu’à la condition que la communication soit accompagnée d’actions réelles et concrètes.
En se plaçant dans une démarche environnementale réelle, l’entreprise va en effet toucher de nouveaux clients, attachés aux valeurs éthiques et « vertes ».
Elle peut donc espérer une progression des ventes, ou une conservation des mêmes volumes de vente si le coût final des produits subit une augmentation consécutive à des investissements « verts ».
De même, l’entreprise peut espérer que des nouveaux investisseurs s’intéressent à elle : les investisseurs socialement responsables, qui déterminent la composition de leurs portefeuilles en fonction des engagements sociaux, environnementaux et éthiques de l’entreprise.
Mais ces nouveaux clients et ces nouveaux investisseurs ne s’intéresseront à l’entreprise que si les publicités sont effectivement suivies d’actes.
En effet, les ISR, par exemple, mettent en place des grilles d’analyse poussée pour déterminer si l’engagement en faveur de de l’environnement est réel ou commercial.
Ce type d’acteur ne se contente pas des communications des entreprises pour se faire une idée sur elles.
Une simple campagne de communication, sans actes réels, ne permettra d’accroître les ventes qu’à court terme.
Avec les informations disponibles aujourd’hui, les associations et les médias auront tôt fait de casser le mythe écologique d’une société.
Mais si la publicité est suivie d’actes, l’accroissement des ventes sera aussi durable que le développement.
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