Comprendre le format de film cinématographique super 8

Une technique créée après-guerre L’entreprise Kodak est la société qui, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale en 1955, créé ce qu’elle nomme alors le format de tournage « super 8″ ou film 8mm et plus spécialement destiné au cinéma amateur.
Techniquement, une des différences avec le 8mm classique réside en réalité dans des détails, par exemple ; le fait que les perforations des bandes soient inférieures en taille au format précédent.

Cela a comme conséquence directe d’agrandir nettement ce qu’on appelle la surface d’impression.
En effet, celle-ci se voit agrandie d’environ 40% de sa taille.
Par ce procédé, l’image a une dimension de presque 6mm par 4, ce qui la rapproche ainsi du format plus habituel de la télévision que nous connaissons, du moins sous son format en 4 par 3, au lieu du 16/9ème de plus en plus répandu.
De plus, pour des raisons pratiques, ce film est vendu emballé généralement dans du plastique, de telle sorte qu’il puisse être inséré facilement dans la caméra, y compris pour les tournages en extérieurs.

Rivalités commerciales Sur un marché toujours très concurrentiel, surtout en Europe et aux États-Unis, ce format de film 8mm a des rivaux.
C’est ainsi que la société Fuji est à l’origine du format plus récent nommé « single 8 » similaire au super 8 quant à ses capacités techniques, mais conditionnées différemment et offrant un film (physique) toujours plus « plat » quant à son support pour une meilleure qualité technique.
Tous ces films, au moins depuis 1974, tournés en super 8 et en single 8, très bons qu’ils fussent du point de vu technique, sont malgré tout dépassés par ceux tournés en « muet ».
De nos jours, le format super 8 est quelque peu supplanté, en particulier, par les tournages de vidéos faites chez soi comme à la maison.
De même qu’il est plutôt réservé à ceux qui débutent dans le métier de réalisateur-tourneur avant même la numérisation film.
Tous les appareils comme les caméras ou autres projecteurs et visionneurs ne sont plus fabriqués dans ces formats-là.
Malgré un certain « archaïsme » qui lui est propre, le super 8 figure toujours parmi les matériaux les plus solides, ce qui n’est pas le cas des disques durs ou des DVD actuels.
Tout ce que l’on peut dire, c’est que c’est un marché porteur.