Les symptômes de la maladie Le diabète de Type 1 affecte essentiellement les sujets jeunes.
Il se caractérise par une production insuffisante d’insuline nécessitant des injections quotidiennes.
Les symptômes apparaissent brutalement : Une excrétion excessive d’urine ou polyurie.
Une sensation de soif ou polydipsie.
Une faim constante, des fringales.
Une perte de poids.
Une altération de la vision et une fatigue inhabituelle.
Lorsque les cellules ne peuvent plus utiliser le glucose comme source d’énergie, elles puisent dans les lipides.
L’organisme produit alors de l’acétone qui rend le sang très acide.
Apparaissent d’autres symptômes : Nausées.
Vomissements.
Douleurs abdominales.
Déshydratation.
Haleine fruitée.
Ces changements doivent faire l’objet d’une consultation médicale.
Si le diagnostic de diabète est établi, une hospitalisation s’avère nécessaire pour définir le traitement adapté à l’enfant.
Pour vivre avec un diabète, cette éducation est capitale.
Le dépistage doit-il être systématique ? Toutefois, les causes du diabète juvénile restent floues.
Le facteur génétique prédomine certes, mais le diabète est une maladie auto-immune : le corps détruit ses propres cellules.
Chez le diabétique, une variété de globules blancs envahit les îlots de Langerhans ; ces groupes de cellules disséminés au sein du pancréas et qui sécrètent l’insuline.
La présence des anticorps permet, aujourd’hui, d’expérimenter un programme de dépistage du diabète chez l’enfant.
Déceler les sujets susceptibles de développer un diabète insulinodépendant dans les familles de diabétiques.
La technique reste à préciser ; et tant que sa fiabilité ne sera pas optimale, le dépistage systématique n’est pas justifié.
D’autant plus que la maladie est difficilement prévisible.
Tout traitement préalable restera donc éthiquement discutable.
Traitement du diabète de l’enfant Le traitement passe par des injections sous-cutanées quotidiennes d’insuline.
Le perfectionnement du matériel apporte un confort supplémentaire au petit patient.
La piqûre est pratiquement indolore.
Le traitement vise à équilibrer au mieux la glycémie.
Il comprend des consultations médicales régulières et des analyses sanguines, pour vérifier le taux d’acidité et de sucre dans le sang.
Le contrôle des urines s’effectue tous les jours.
L’enfant dispose, par ailleurs, d’un carnet d’auto-surveillance pour consigner les résultats de sa glycémie.
La dose d’insuline injectée dépend du taux de sucre dans le sang.
Il se mesure au bout du doigt grâce à un lecteur de glycémie.
Il existe plusieurs types d’insuline : les insulines rapides qui sont administrées avant les repas et durent de 4h à 6h.
Les semi-lentes, de 10 à 12h et les lentes jusqu’à 24h.
Chez des personnes à prédisposition diabétique, une surveillance alimentaire associée à une activité physique régulière peut améliorer significativement l’hygiène de vie.
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