Les techniques de fabrication étaient rudimentaires, jusqu’au Moyen-âge.
C’est-à-dire qu’on fabriquait des parfums, en faisant bouillir et en broyant des matières premières animales et végétales, notamment de l’écorce, de la résine, de la racine ou du musc de plantes.
Bien que le parfum ait été employé, à cette époque, un usage profane, il était également utilisé, lors des cérémonies religieuses, pour soi-disant permettre le transport des prières des hommes jusqu’aux Dieux.
Il était aussi un instrument privilégié de la séduction, de la purification, de l’apaisement et de l’envoûtement.
Son commerce a également permis à de nombreuses civilisations, telles que les Grecs, les Romains et les Phéniciens, de bénéficier des profits qu’il engendrait.
Au fur et à mesure, que le commerce des parfums se développait aux alentours du Bassin Méditerranéen et de l’Asie-Mineure, l’aspect matériel joue un rôle, de plus en plus important, dans la parfumerie.
En effet, le remplacement des flacons en terre cuite, voire en pierre, par le verre, durant l’époque de l’Empire Romain l’illustre bien.
Cependant, au début du Moyen-âge, l’activité de la parfumerie régresse, en raison du désaccord de l’Eglise Catholique, vis-à-vis de son utilisation.
C’est seulement après l’époque des croisades que les échanges d’essences et de substances naturelles reprennent et permettent ainsi, malgré la persistance de certaines restrictions de son usage, de redonner à la parfumerie sa place dans la vie quotidienne des ménages.
Lorsque vint l’époque de la Renaissance, les techniques relatives au parfum se sont considérablement améliorées.
De plus, l’imprimerie a permis la diffusion rapide des nouvelles techniques de fabrication, par l’édition et la circulation des ouvrages.
Le parfum finit par obtenir ses « lettres de noblesse », en Occident.
Cela, grâce aux nouvelles innovations que la Renaissance a apportées à la chimie, comme la distillation ou l’usage de l’éthanol, comme support aux parfums.
Durant la période des Lumières, au XVIIIe siècle, la France domine le monde de la parfumerie avec Paris et la ville de Grasse, où l’on trouve aujourd’hui les plus grands musées de Parfums au Monde.
Vers le début du milieu du XIXe siècle, l’industrie de la chimie est en plein essor.
Ses conséquences se sont résumées par l’industrialisation totale de la parfumerie et par l’invention de techniques de fabrication bien plus efficaces.
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