Son parcours Axel Kahn est né le 5 septembre 1944, en Indre-et-Loire.
Il est le fils de Jean Kahn-DessertenneI, un philosophe qui se suicida alors qu’Axel était encore jeune.
Après des études de médecine à Paris, il intègre les hôpitaux de Paris en tant qu’interne, assistant, puis docteur.
Axel Kahn va occuper différentes fonctions, dans des services très différents : en chirurgie, en hématologie ou encore en réanimation.
En 1992, il choisit de se consacrer aux recherches à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM).
Il décide aussi de se consacrer à la recherche biomoléculaire.
Une personne très engagée Ses prises de position Du fait de sa grande connaissance en biologie et médecine, Axel Kahn va être amené à participer aux débats actuels sur la bioéthique, notamment aux débats sur le clonage et le dopage.
En 2007, il s’est prononcé contre le « réductionnisme génétique » en dénonçant l’utilisation de tests ADN pour le regroupement familial.
Ainsi, Axel Kahn s’exprime sur des sujets délicats.
S’il a pu être critiqué, il reste un acteur important de la recherche dans la bioéthique.
Des livres engagés Axel Khan a écrit différents ouvrages, la plupart très engagés dans le domaine de la bioéthique, de la médecine ou de la science.
Tant la liste complète de ses ouvrages serait longue, nous pouvons en citer quelques-uns.
En 2000, il publie « Et l’Homme dans tout ça ? Plaidoyer pour un humanisme moderne », et en 2004 « Bioéthique et liberté et Raisonnable et humain ? ».
En 2010, il publie avec Luc Ferry le livre « Faut-il légaliser l’euthanasie ? ».
Enfin, il a publié cette année « Controverses : Université, science et progrès ».
Un CV très impressionnant Axel Kahn a occupé un nombre de postes extrêmement impressionnant.
Pour n’en citer que quelques-unes… Entre 1997 et 1999, il a été le directeur scientifique adjoint pour les sciences de la vie de Rhône Poulenc.
En 2000, il devient président du Conseil scientifique du prix ARRI-Rayonnement français.
En 2001, il devient le directeur de l’Institut Cochin et de l’institut fédératif de recherche Alfred Jost.
Entre 2000 et 2001, il fut le directeur du groupe des experts de haut niveau sur les sciences de la vie auprès de la Commission européenne.
Depuis 2004, il préside la Ligue nationale contre le cancer et en 2007, il est devenu le président de l’Université Paris Descartes.