Prenons le groupe Jokangely par exemple (Yannick, le guitariste soliste, Julien auteur-compositeur, Joël batterie, et Mikel basse).
Pour eux, faire de la musique est avant tout une entreprise de connaissance.
Tout ce qu’elle leur fait ressentir, les fait découvrir ce qu’ils sont, ce qu’il y a en chacun d’eux.
La musique les révèle, mais une telle révélation est toujours de l’ordre de l’indicible, de l’inexprimable.
Retrouver cette sensation est ce qui le motive.
Il y a aussi la musique comme étant ce langage universel qui n’a pas de frontière, qui parle à tous et nous touche tous.
Faire de la musique est aussi son désir de parler à tous, de comprendre l’autre, le découvrir et lui faire partager le plaisir qu’elle lui procure.
Continuer à faire de la musique, vouloir faire de la musique, c’est croire en l’espoir de faire sa vie, et de la vie une passion.
Ce qui frappe chez ce groupe, c’est leur musique, leurs textes engagés et leur motivation à chanter en français à contre-courant de la tendance actuelle qui voudrait que l’anglais soit la langue universelle de la musique.
Jokangely essaie de défendre cette belle langue française avec des textes basés sur leurs expériences, l’actualité, les choix de la vie ordinaire et extraordinaire.
Sur la scène, les membres du groupe se découvrent, vous apprivoisent, vous emballent et vous font le cadeau de leurs sensations.
Ils veulent partager avec vous leur sensibilité avec des titres comme : La Croisée, Madame, Avant le coeur, Le Fou du Roi, Théo, Compte les moutons.
JOKER, deux routes s’offrent à vous, à vous de présenter le joker pour certains instants de la vie.
ANGELY, les rois avaient leur bouffon attitré, seul personnage pouvant sans conséquence se moquer du souverain.
Le groupe a choisi de se nommer : Jokangely et rêve de faire un bout de chemin avec le public.
Après tout, l’Angély n’était-il pas le dernier bouffon du Roi ? Les groupes de rock ne sont-ils pas là pour nous divertir ?
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