La maison de bois, comme toutes les maisons bourgeoises du XVIème, est constituée de deux étages, dont un comble destiné aux personnels de maison.
Sa façade est ornée de magnifiques sculptures sur bois.
Cela lui donne un charme indétrônable.
Au rez-de-chaussée, deux auvents, dont les fenêtres, sont suffisamment grandes pour y laisser pénétrer la lumière.
Au-dessus de ceux-ci sont apposés des linteaux sculptés.
Sous une grosse cordelière à nœuds, comme l’entrelacement d’une corde de marine, l’un représente une torsade évidée, l’autre un rang de sequins enfilés.
De chaque côté de ces auvents, deux piliers dont les motifs sont variables tout en s’harmonisant par paire opposée.
Les deux piliers extrêmes sont de sculptures simples de rang en sequins une fois de plus enfilés comme ceux évoqués plus haut.
Au milieu, l’emblème de famille, très courant chez les nobles et les bourgeois, est présent de chaque côté des piliers.
Il se compose d’une boucle florale à glissière avec un cordon fin et ample.
De chaque côté du pan d’arcade, de la porte cavalière, deux moulures représentatives de fruits avec leurs branches ondulées.
En bas de chaque côté de cette porte, sous l’emblème familial, un visage d’un saint martyr.
Au centre de la porte cavalière, sont mises en évidence les armoiries de la famille qui occupe les lieux.
Juste au-dessus des armoiries, des anges regardant les venues et les départs de la maison.
Ils donnent l’impression d’en être les gardiens absolus.
Les fenêtres de ce niveau sont aussi très larges.
Elles permettent à la lumière de pénétrer à l’intérieur et d’y apporter de la chaleur.
La partie comble de la maison est divisée par deux fenêtres identiques.
Cela donne l’impression, au vu de leur conception, qu’elles se composent en deux parties au lieu d’une seule.
Elles sont ornées de sculptures à haut relief.
Sous la toiture, une guirlande florale accompagnée d’un arc en bouton simple.
Mais quels mystères, trésors, cette maison symbole du maniérisme cache-t -elle dans elle ?