En référence aux Goths, ces derniers l’estiment représentatif de ces « barbares » germaniques.
Il fut même imaginé de détruire Notre Dame de Paris pour en construire une nouvelle respectant techniques et canons romains.
Techniques Le Roman nécessitait des murs épais renforcés par des contreforts, eu égard au poids des voûtes.
Le Gothique se base sur des concepts tels la voûte sur croisée d’ogive et l’arc brisé.
La masse est répartie sur des piliers permettant à l’édifice de prendre de la hauteur, en finesse.
Des arcs-boutants (étais en 1/2 cercle) extérieurs assistent les piliers pour soutenir la masse.
Edifices de lumière Des murs plus légers ouverts sur l’extérieur autorisent des vitraux laissant pénétrer la lumière et la « présence divine », à travers des représentations de scènes bibliques.
A cette époque le noir et l’obscurité sont des attributs du malin.
Les âges du Gothique Le primitif : voûtes d’ogive (Saint Etienne de Sens).
Le classique : arcs-boutants (Reims, Amiens).
Le rayonnant : rosaces, vitraux (Metz, vitrée sur plus de 6000m2).
Le flamboyant : décors chargés (Notre Dame de Louviers).
Le tardif : abondance de décorations.
Les cathédrales les plus représentatives Notre Dame de Paris, Chartres, Reims, Rouen, Strasbourg, Anvers.
Saint Etienne à Metz et Bourges.
Saint Jean à Lyon.
Si la Renaissance affiche son dédain des formes Gothiques le Romantisme (XIX siècle) va le réhabiliter et le style se retrouve dans Saint Patrick à New-York, et dans la plupart des gratte-ciel de Big Apple et Chicago.
La voûte sur croisée d’ogive, formée de 2 arcs croisés en diagonale, fait reposer le poids des pierres sur 4 piliers (au lieu de 2) et dirige la masse vers le sol, permettant d’ouvrir les murs (plus légers) sur l’extérieur.
Pour en savoir plus Le siècle des cathédrales, ISBN : 978-2-07-011172-5.
Francebalade.
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