Quatre personnages Camille, jeune fille frêle, fragile, douée pour le dessin, fait des ménages pour gagner sa vie.
Philibert, aristo, intello, mal dans sa peau.
Un vrai généreux qui ne sait pas très bien quoi faire de lui ni comment s’y prendre avec l’autre.
Franck, hébergé par le précédent.
Cuisinier, motard, séducteur et Paulette, sa grand-mère.
Seule dans sa chambre du foyer où elle réside, la femme rêve de retrouver sa maison, son jardin, et d’y laisser son dernier clignement de paupières.
Quatre individus très différents qui n’ont a priori rien en commun, si ce n’est de n’être pas réellement heureux.
Quatre bras cassés que le destin a décidé de réunir et comme toujours, on se laisse emporter : parce qu’Anna GAVALDA écrit comme on parle, parce qu’elle ne fait pas de chichis, parce que les protagonistes sont simplement humains et qu’on se reconnaît en eux, et parce que sous ses airs de roman léger et divertissant, on n’en sort pas tout à fait indemne Quand on ferme le livre, un joli pincement au cœur se fait sentir : l’histoire est terminée et l’on n’aura plus l’occasion de suivre les tribulations des quatre bras cassés, à moins de relire le roman.
Mine de rien, on s’était attaché.
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