Principe du moteur Stirling Le moteur Stirling a été inventé par Robert Stirling en 1816.
Le plan du moteur Stirling est simple.
Il est constitué d’un cylindre renfermant du gaz et d’un piston récupérant l’énergie mécanique.
Le cycle thermodynamique de ce moteur comprend quatre phases pendant lesquelles le gaz utilisé subit les transformations suivantes : (1) un chauffage à volume constant, (2) une détente à température constante, (3) un refroidissement à volume constant, puis (4) une compression à température constante.
Et pour améliorer son rendement, Robert Stirling l’a muni d’un dispositif appelé régénérateur.
Ce moteur nécessite ainsi deux sources thermiques externes : une source chaude pour le chauffage et une source froide pour le refroidissement.
Moteur Stirling solaire générateur d’électricité Une des utilisations modernes du moteur Stirling est le »moteur solaire » qui couple le moteur Stirling aux technologies de l’énergie solaire pour produire de l’électricité.
Un programme de recherche mené par des pays européens expérimente la production de l’énergie électrique à partir du rayonnement solaire capté et transformé par des systèmes « Parabole-Stirling« .
Dans le cadre de ce programme nommé Envirodish, un de ces systèmes a été installé à Odeillo en France depuis juin 2004.
Selon le CNRS, ce moteur solaire a réalisé un rendement moyen de conversion de 19% pour la période janvier 2005-juin 2005.
La source chaude de ce moteur Stirling est constituée d’un récepteur solaire contenant du gaz hydrogène.
Ce gaz est chauffé par le rayonnement solaire concentré par un miroir parabolique.
La source froide est constituée d’un refroidisseur à eau.
Le moteur Stirling solaire ainsi construit produit une puissance mécanique et entraîne une génératrice électrique.
Moteur Stirling pour l’avenir La technologie actuelle permet de fabriquer des moteurs Stirling avec un rendement dépassant celui des moteurs à combustion internes.
Faire fonctionner ces moteurs par des énergies renouvelables en optimisant les coûts d’installation et de maintenance permettra à l’avenir une production délocalisée et éco-responsable de l’énergie électrique.
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