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20 avril 2020 9 h 55 min

Bien comprendre son bulletin de salaire

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%%% L’en-tête du bulletin Le haut du bulletin de salaire se scinde en 2 zones, celle de l’employeur et celle l’employé.
La zone employeur Elle reprend des informations sur l’employeur, comme sa raison sociale, son adresse, son numéro Siret et son code APE.
Elle doit également, faire mention de l’organisme collecteur des cotisations sociales, de sécurité sociale et de son numéro d’identification.

La zone employé Elle reprend des informations sur l’employé, comme son nom, son adresse, son numéro de sécurité sociale, son poste et sa classification, ainsi que sa date d’entrée dans l’entreprise.
Le SMIC horaire et le plafond SS peuvent également, être mentionnés.
Le corps du bulletin C’est la partie centrale, soit la partie calculs de la fiche de paie.
Elle est généralement représentée sous forme de tableau et fait une distinction, entre le brut soumis à cotisations, les cotisations, et le net.
Le brut Le montant brut du salaire se détermine, en multipliant le taux horaire par le nombre d’heures effectuées.

Le brut sera la base ou l’assiette de calcul des cotisations.
Les cotisations Pour les calculer, il suffit de multiplier l’assiette par les taux fixés par les administrations.
Le bulletin de paie fait la distinction, entre les cotisations salariales qui sont à la charge du salarié et qui sont donc déduites du brut qui lui est dû, et les cotisations patronales qui sont à la charge de l’employeur, en plus du brut versé au salarié.
Le net C’est la différence entre le brut gagné par le salarié et les cotisations versées.
C’’est donc, la somme qu’il va toucher.
Il peut y être rajouté des avantages financiers non soumis à cotisations, comme des forfaits déplacements, par exemple.
Le bas de page C’est le récapitulatif du bulletin.
Il reprend le net à payer, le cumul imposable et le cumul d’heures, de l’année en cours.
La période de rémunération, la date et le moyen de règlement doivent aussi y être mentionnés, ainsi que le nom de la convention collective À défaut, c’est le droit du travail qui doit être appliqué.