Le site gallo-romain de Samarobriva On relève des traces d’occupation de la région d’Amiens dès la Préhistoire.
À l’époque gauloise, elle correspond au territoire du peuple des Ambiens, aussi appelés Ambiani.
Ce nom signifie : « Ceux qui sont des deux côtés de la Somme ».
Alliés aux Bellovaques, ils affrontèrent les armées romaines en 57 avant J.
-C.
, en 51 avant J.
-C.
et lors de la bataille d’Alésia.
Dans son ouvrage, La Guerre des Gaules, Jules César reconnaît le caractère stratégique du lieu, notamment pour conquérir la Grande-Bretagne.
C’est surtout sous l’empereur Claude que la cité se développe.
On y construit notamment un forum, des thermes et un amphithéâtre.
Au IVème siècle, cet amphithéâtre devient une forteresse : le fameux Castillon.
Saint Firmin et Saint-Marin sont originaires d’Amiens.
L’histoire d’Amiens du Moyen-Âge au XXème siècle Au Vème siècle, Mérovée est élu roi des Francs à Amiens.
Au IXème siècle, la ville est attaquée et pillée par deux fois par les Normands.
La cathédrale est alors détruite.
Reconstruire, elle subit à nouveau des dommages importants à cause de la foudre en 1218.
Liée à la couronne, puis cédée à la Bourgogne, Amiens est à nouveau la propriété du roi de France en 1477.
Au XVIIIème siècle, Amiens devient célèbre pour ses textiles, les fameux velours d’Amiens.
La ville profite de la révolution industrielle au XIXème siècle pour se développer et s’étendre.
Touchée par le choléra en 1866, la cité picarde est envahie par les Prussiens en 1870.
Amiens au XXème siècle Au début du siècle, en 1906, la CGT élabore la fameuse Charte d’Amiens, élément fondateur du syndicalisme révolutionnaire.
Sous la Première Guerre mondiale, Amiens fait partie de l’arrière-front mais reste proche du champ de bataille.
Elle est même brièvement occupée par les Allemands en 1914.
Dès 1915, pour se prévenir des bombardements réguliers, la mairie met en place des mesures de protection des monuments historiques, et surtout de la cathédrale.
La reconstruction est à peine achevée qu’elle doit à nouveau subir des bombardements, à cause de la Seconde Guerre mondiale.
À la fin de la guerre, elle est détruite à 60%.
Elle est reconstruite à partir des plans de Pierre Dufau, qui cherche à améliorer la circulation.
En 1968, comme dans le reste de la France, des manifestations étudiantes et ouvrières y sont organisées.
Depuis mars 2008, la mairie d’Amiens est au PS et à Gilles Demailly.