Moahamed Ali voulût alors se battre contre cette situation.
Il se distinguera publiquement par son activité de prédilection : la boxe.
Son intérêt, durant toute sa carrière, sera d’atteindre le plus haut niveau sportif pour montrer « aux Blancs que les Noirs ne sont pas des citoyens de seconde classe ».
En 1960, sa carrière est remarquable, sponsorisée principalement par des millionnaires blancs, remportant ses victoires au nom de l’Amérique tout entière.
Il se rapproche des Blacks Muslim, qui deviendront son unique parrainage financier.
Chacune de ses actions aura une portée politique, pour la reconnaissance de la communauté noire.
Ali deviendra ensuite proche de la Nation of Islam, mouvement radical religieux et politique.
C’est à leurs côtés qu’il prit le nom Mohamed Ali.
Sa carrière et sa vie furent mises en suspens par l’une de ses grandes contestations.
En effet, au cours de la guerre du Viêt Nam, Mohammed Ali refuse de partir au front, s’opposant à tuer un peuple étranger sous les ordres de Blancs qui ne le respectent pas eux-mêmes comme un être humain à part entière.
Inutile de préciser qu’au sein des USA de l‘époque, le boxeur fût déchu de son titre de champion du monde, et déclaré « coupable pour refus d’incorporation ».
Mohamed Ali se sent alors comme un héros déchu, déambulant dans une Amérique qui ne le reconnait plus.
En 1971, la Cour Suprême annulera la suspension de son titre de champion du Monde.
Cela ne lui suffit pas et il se lance dans la reconquête de son titre, qui le mène au combat qui marque l’apogée de sa carrière : celui de 1974 contre Georges Foreman, à Kinshasa, au Zaïre.
Sur des terres africaines qu’il foule pour la 1re fois, au cours d’un évènement culturel sans précédent (les plus grands musiciens afro-américains du moment sont réunis), il ressort vainqueur d’un combat dont tout le monde le pressentait perdant.
Le caractère impulsif et combattif de Mohamed Ali en a fait un héros de notre temps.
Sur le plan tant sportif que socioculturel.
(lien film « Ali« ).
Laisser un commentaire