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19 avril 2020 11 h 00 min

La violence chez les ados : pourquoi va-t'on aussi loin ?

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Récemment, les médias nous ont communiqué un dramatique accident survenu dans un collège : une fillete de 13 ans, battue à mort par un garçon de son collège qui voulait « défendre » sa soeur; triste et dure réalité de la vie.
La violence chez les jeunes est un fléau de plus en plus présent dans notre société actuelle.

Pourquoi les adolescents cherchent-ils à régler systématiquement leurs différents par la violence, au risque d’engendrer de graves conséquences pour autrui et pour eux- mêmes ? Il est vrai que la société dans laquelle nous vivons peut vite être dépassée par les évènements.
Les façons de vivre évoluent car les façons de penser évoluent, donc l’éducation évolue.
Mais attention, car évolution ne veut pas toujours dire progression.
La société évolue avec le temps, quoiqu’il arrive, au vue des circonstances et évènements.
L’évolution de l’éducation pourrait donc être un des facteurs de la violence des jeunes.
Il ne s’agit pas ici de remettre en cause toute l’éducation faite par les parents, mais de mettre le doigt sur un manque de communication évident entre les parents et leurs enfants.

Il n’y a plus de dialogue dans les foyers, les jeunes baignant dans les technologies (ordinateur, consoles de jeux, téléphones portables…).
Les médias, les émissions de télévision et Internet en apprennent bien plus que l’éducation des parents, en ce qui concerne la violence physique et/ou morale, le sexe, les drogues.
Tout ce qui pourrait être tabou en terme de communication et de relations entre parents et ado est dit ouvertement.
Les jeunes peuvent trouver absolument tout ce dont ils souhaitent.
La société ne met pas ou peu de limites.
Et puis c’est bien connu, les interdits sont faits pour être franchis.
Les jeunes ont donc envie de de connaître, de découvrir, de se forger une opinion, de testet les limites, de prendre des risques… sans mesurer les conséquences de leurs actes.
C’est en ce sens que la société devrait se sentir responsable des problèmes de violence aujourd’hui chez les jeunes, mais cela reste à méditer.