Après avoir beaucoup foulé le bitume, il est bien naturel qu’à l’approche de la quarantaine, vous souhaitiez vous orienter vers une discipline plus tolérante pour l’organisme.
Il est assez difficile de passer de la course sur route à la course nature, car les repères physiques et psychologiques sont différents.
En fonction de sa distance, la course nature est appelée trail, du mot anglais traînée, trace, ou piste.
Le trail doit être ou doit devenir une passion, un plaisir d’affronter, car il s’agit bien là d’affronter la nature.
Côtes, descentes, dévers, ruisseaux, boue, rochers, pavés, tout y est, non il manque un élément important, le climat.
Tous ces paramètres vaincus vont faire de vous un coureur ou une coureuse aguéri.
Toutes ces côtes et descentes que vous allez affronter se cumulent et donnent ce qu’on appelle le dénivelé.
Principale difficulté d’un trail, le dénivelé dessine naturellement le profil de la course.
Pour un trail, vous n’avez pas à chercher votre chemin, les organisateurs balisent le parcours du départ à l’arrivée, aussi bien de jour que de nuit.
Le manque de lucidité peut vous amener à faire une erreur qui entraîne de la fatigue supplémentaire.
L’idéal est de débuter ce genre de discipline sur une courte distance, 10 ou 11 kilomètres.
Avant de commencer, pensez à vous équiper correctement.
Il vous faut une bonne paire de chaussures spéciales trail qui accrochent bien avec fermeture rapide sans lacets pour éviter d’avoir à refaire un noeud en pleine course.
Le temps est précieux.
Une porte bidon ou camelback est aussi très utile, car il faut bien s’hydrater en courant.
Autre point très important, l’alimentation, c’est un peu comme chacun le ressent, toutefois, la veille, essayez de choisir une alimentation à base de sucres lents , comme des pâtes.
Le jour de la course, un peu avant et pendant, prenez des barres de céréales.
Si l’organisation de la course a prévu un ravitaillement, arrêtez-vous et buvez.
Le jour du départ, soyez assez tôt sur les lieux pour vous imprégner de l’ambiance et surtout du climat.
Ne vous couvrez pas trop, en courant, vous aurez chaud.
Faites des échauffements pour rappeler à votre organisme qu’il va être sollicité.
Évitez de vous mettre devant avec les meilleurs, la première côte sera fatale.
N’oubliez pas, l’important est de franchir la ligne d’arrivée.
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