Connu pour ses oeuvres monumentales, et reconnu pour avoir révolutionner le monde de la sculpture moderne, Anish Kapoor est un de ces artistes qui ont fait de leurs oeuvres bien plus que de l’art, une expérience.
Cet indien, installé à Londres dans les années 1970, est notamment l’auteur du fameux « Haricot » de Chicago.
Consacré en 1991 par le Turner Prize, il évolue dans le monde entier, son travail s’affichant aussi bien dans les galeries, les musées, que dans l’espace public.
Apprécié et loué, tant par la critique que par le public, Anish Kapoor s’est vu récemment confier la conception d’une oeuvre marquant les prochains Jeux Olympiques de Londres en 2012.
30 ans après sa première exposition à Paris, l’artiste revient, cette fois au Grand Palais, pour y dévoiler son Léviathan, une scultprure géante qui investit en totalité l’espace du Grand Palais, et dans lequel les visiteurs sont invités à déambuler librement, découvrant un monde de silence, de bruits sourds et de couleurs presque sorties d’un rêve.
Cette pièce unique, voulu par l’artiste « un seul objet, une seule forme, une seule couleur », se révèle pourtant d’une multitude de sentiments.
Son ambition est de créer « un espace dans l’espace » qui se veut être « une expérience contemplative et poétique ».
C’est un défi hautement relevé au vu d’un pulic de plus en plus nombreux, charmé par le gigantisme de l’oeuvre et tenté par l’expérience.
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