L’homme de goût, le clown et l’industriel Charles Duchemin est un critique culinaire redouté.
Son guide est une référence dans le monde de la gastronomie.
Élu à l’académie française, c’est le cœur serein qu’il envisage de laisser les rênes de l’entreprise à son fils.
Le seul déguisement que Gérard Duchemin aime endosser est celui de clown.
Son activité culinaire préférée est la tarte à la crème.
Moins drôle, Jacques Tricatel développe l’industrialisation du secteur alimentaire et inonde le marché de produits douteux… Louis de Funès manque d’assurance « L’aile ou la cuisse » marque le retour de Louis de Funès suite à une crise cardiaque.
Les assurances imposèrent la présence d’une équipe de réanimation sur le tournage.
Claude Zidi accepta de n’être payé qu’à la fin du tournage.
Ces négociations provoquèrent un retard.
Pierre Richard, désormais indisponible, fut remplacé par Coluche qui avait déjà tourné avec le réalisateur dans « Le grand bazar ».
Roi du box-office Pour son retour, Louis de Funès a choisi comme réalisateur un champion du box-office.
Les spectateurs se sont déplacés en masse pour voir les films de Claude Zidi avec Pierre Richard ou les Charlots.
Sorti en 1976, « L’aile ou la cuisse » remplira également les salles.
Cuisine artificielle Le film est une comédie grinçante qui vise la production de nourriture à la chaîne.
Mangerions-nous ce que nous mangeons si nous savions comment est fabriqué ce que nous ingurgitons ? Coluche transformé en gros gâteau, c’est plus que drôle.
Nous sommes comme lui cernés par l’alimentation industrielle.
En rire à défaut d’en pleurer Autour de cette idée forte, les scènes de comédie s’enchaînent avec bonheur.
Un jeu de valises à l’hôtel ou une secrétaire accrochée au lustre ne révolutionneront pas l’humour français.
Cependant, le tout ne manque pas d’invention.
À cet égard, toute infirmière désireuse de progresser devra visionner l’art renouvelé de faire une injection, malicieusement proposée par le film.
La crème des comédiens Le jeu dynamique du grand Louis et celui, génialement timide, de Coluche « transportent » le film.
Julien Guiomar nous mitonne un méchant second degré.
Le génie des comédiens vient revitaliser une réalisation plutôt anodine.
En conclusion « Il y a la bonne bouffe et la mauvaise bouffe ».
Il y a aussi les bonnes comédies et celles qui virent à la tragédie.
« L’aile ou la cuisse » tient bien son « rang ».
C’est un film à « se tordre les boyaux ».
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