Histoire de la Place des Victoires C’est François III d’Aubusson, Maréchal de la Feuillade, qui est à l’initiative de la création de la place des Victoires, à la fin du dix-septième siècle.
Ce proche de Louis XIV fait consigner les caractéristiques de la future place dans un arrêt du Conseil du Roi en 1865.
Après une année de conception et de travaux, la place des Victoires est inaugurée le 26 mars 1686 et consacrée aux victoires de Louis XIV.
C’est l’urbaniste Jules Hardouin-Mansart, Premier Architecte du Roi, qui fut responsable de sa conception.
Son exigence principale était que les riverains construisent des immeubles symétriques afin de donner à cette place des allures nobles et dignes, à l’image du roi en l’honneur duquel elle fut créée.
Le 12 août 1792, la place est temporairement renommée « place des Victoires Nationales », avant de récupérer son appellation d’origine quelques temps plus tard.
Construite autour d’un emplacement permettant d’ériger un monument en son centre, la place des Victoires a vu plusieurs oeuvres s’y succéder.
De 1686 à 1792, c’est une statue en pied de Louis XIV qui prédomine, avant d’être remplacée brièvement par une pyramide en bois, puis par la statue du fameux général Desaix.
En 1828, c’est finalement une statue équestre de Louis XIV qui est construite et placée au centre de la place, pour ne plus jamais en être ôtée, hormis lors de sa restauration en 2005.
Ce qu’il faut savoir La place des Victoires est principalement constituée d’anciens hôtels particuliers faisant aujourd’hui office d’immeubles d’habitation.
On en recense pas moins de douze : cinq du côté impair et sept du côté pair.
Le sol de la place est classé monument historique depuis 1962, tout comme la statue équestre de Louis XIV depuis 1992.
Quant aux hôtels particuliers, ils sont également classés ou inscrits à ce titre, et bénéficient donc d’un entretien irréprochable et de nombreuses restrictions au niveau des rénovations à entreprendre ou des modifications à y apporter.
La place des Victoires donne sur un certain nombre de rues du premier et du deuxième arrondissement, à savoir : la rue d’Aboukir, la rue Étienne-Marcel, la rue Vide-Gousset, la rue Catinat, la rue La Feuillade et la rue Croix-des-Petits-Champs.
Son diamètre est de 80 mètres environ.
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