Nous sommes aussi au cœur du carnaval des Antilles.
La capitale, Fort-de-France est en liesse, comme la grande parade du sud, et toutes les communes de l’île.
Faites l’expérience des temps forts du carnaval Dimanche gras, multicolore, implosion de couleurs et déguisement libre.
Le lundi gras, avec pour commencer, dès le pipiri chantant et l’appel de la corne de lambis, le vidé en pyjamas pour les filles, en chemises de nuit pour les garçons.
Puis, le mariage burlesque, la fête de l’inversion se poursuit, le marié est une femme en costume noir et moustaches dessinées, la mariée est un homme en robe et voile blanc, pas rasé, barbu, moustachu.
C’est la fête des travestis et de la liberté.
Mardi, honneur aux diables et diablesses et chacun porte les couleurs du rouge et noir, que l’on court le vidé, ou que l’on soit un cocofilo, un spectateur.
Papa Diabl’ porte le rouge de l’enfer, les miroirs de la connaissance et la sagesse, et les cornes de boeuf de l’abondance.
Le mercredi des cendres, c’est l’apothéose, la clôture du carnaval, le dernier jour gras, tout le monde porte du noir et du blanc, et l’on se jette de la farine, bon enfant.
Prenez bien garde aux négros sirop qui foncent dans la foule, couverts de sirop de batterie, mélasse de canne.
Sa majesté, le dieu Vaval, Bwabwa, grande statue pouvant atteindre 4 mètres de haut, faite de papier mâché, de carton et de chiffons trône sur un char, il ouvre et ferme les réjouissances.
Il sera brûlé au bord de mer, près de la savane, pour renaître de ses cendres l’année prochaine.
Tout commence et se termine en musique aux sons des tambours, ti bois, steel band, et par un bal joyeux sous les cieux des tropiques, toujours cléments.
Tout peut se terminer par un bain de minuit, la mer est si chaude, et le sable fin si doux.
Ces vacances à l’île des revenants vous enchanteront.