Au Sud du globe terrestre s’étend un continent inhabité plus vaste que l’Europe.
Ce continent est entouré de l’Océan Austral (ou Océan Antarctique), où se mêlent les eaux des Océans Atlantique, Indien et Pacifique.
Son nom, Antarctique, vient du grec (signifie : opposé à la grande Ourse).
L’Antarctique est un vrai continent, avoisinant près de 14 millions de kilomètres carrés de terre recouverte d’une calotte de glace de 2000m à plus de 4000m d’épaisseur.
En dessous se trouvent de hauts-plateaux et des chaînes de montagne dépassant les 4000m d’altitude, et culminant à 5140m au Mont Vinson.
La température y est toujours inférieure à -20°C, mais celle-ci peut descendre à -70°C pendant plusieurs mois.
Les précipitations (neige, gelée blanche) y sont rare, les vents y sont très violents, et la nuit dure de mars à septembre.
On y rencontre très peu d’espèces animales ou végétales évoluées, mais on y trouve de nombreuses variétés de mousse, de lichens et d’algues.
En revanche, sur les bords du continent que réchauffent les eaux marines vivent des oiseaux et de gigantesques colonies de manchots.
De plus, l’Océan Austral foisonne de vie : plancton, banc de minuscules crustacés (ce qu’on appelle le krill), poissons, calamar et mammifères marins.
Dès le XIXe siècle, des bases scientifiques sont installées par la France et le Royaume-Uni.
Certains pays font valoir leur souveraineté sur des parties du continent (France, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande, Argentine, Chili), mais d’autres installeront des équipements scientifiques sans réclamer de territoire.
Ce continent blanc, inhabité, ne sera pas conquis car la vie y est impossible, et l’exploitation des richesses naturelles trop difficile.
L’Antarctique est un gigantesque laboratoire pour étudier l’évolution des climats.
Des échantillons de glace (carottes) sont prélevés par les chercheurs; on y trouve conservées des traces de l’histoire climatique de la planète : période de réchauffement de refroidissement, teneur en gaz carbonique, en oxygène, et bien d’autres encore, servant à comprendre l’évolution des climats, et pouvant peut-être prévenir les conséquences des pollutions atmosphériques causées par les pays industrialisés.
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