Un support quasi universel A l’été 2009, 93% des foyers possédaient un téléviseur.
Au 08 octobre 2010, 55% d’entre eux se trouvaient équipés de téléviseurs HD.
Mieux, en 2015, on fait de pari que 70% possèderont un téléviseur 3D.
Bref, qu’on se le dise, la télévision est devenue l’affaire de tous.
Les prévisions météorologiques et les éditions du journal étant les programmes réunissant le plus de téléspectateurs quotidiennement.
Ainsi, pouvons-nous penser que de ce fait, les chaînes proposant des programmes culturels contribuent à élargir et propager cette culture au plus grand nombre.
C’est en effet à une extraordinaire masse d’informations que le téléspectateur a à faire.
En regardant des programmes aussi divers soient-ils, il acquiert peu à peu des connaissances à propos d’à peu près tout.
Les informations lui étant comme « tendues sur un plateau ».
N’est-ce pas justement le fait de donner à tous sur tout qui contribue à réduire la culture ? Son contenu et ses dérives Sans parler de l’erreur de qualification de certaines émissions qui sont, à tort, définies de « culturelles », certains programmes sont parfois aussi source d’informations mensongères.
C’est en effet le risque.
Face à toute cette communication, le téléspectateur croit alors tout ce qu’on lui énonce, prenant ce support comme celui de la vérité absolue.
Ce n’est pas pour rien que certains gouvernements n’autorisent que l’existence d’une chaîne dite « officielle » sur les écrans.
L’homme perd donc généralement avec la télévision les clés de son savoir, en se laissant gouverner par la solution de facilité (ne pas chercher à se cultiver soi-même) et par l’erreur.
La nécessité de prendre de la distance Ainsi faut-il se distancer de ce qui nous est affirmé, chercher à en savoir plus soi-même sans nécessairement se référer à des émissions ou reportages parfois emprunts de subjectivité ? C’est là tout l’art de la culture, faire l’effort personnel de dépasser sa condition.
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