Fiche technique du Typhoon de Piaggio

La vague du Booster Père spirituel du scooter avec sa mythique Vespa sortie en 1946, Piaggio était encore le premier producteur européen de scooter lorsque MBK révolutionna le marché en 1986 avec son Booster.
Avec le Thyphoon, la réponse du géant italien ne se fit pas attendre.

D’emblée, ce petit scooter doté, comme le Booster, de gros pneus se présenta sous les traits d’un « Booster » amélioré par rapport à l’original.
Les deux concurrents se distinguaient néanmoins sur un point majeur : le Booster, fruit de la prise de contrôle de Motobécane par Yamaha, avait été initialement conçu pour le marché asiatique alors que le Thyphoon était, lui, taillé pour le marché européen.
Conçu pour des pilotes de tailles moyennes supérieures à celles des usagers du Booster, le Thyphoon affichait un gabarit plus imposant.
A cet avantage s’ajoutaient un équipement très complet et une finition particulièrement soignée.
Le petit sportif Pour mettre en exergue les attributs sportifs de son scooter auprès d’une jeunesse largement acquise au Booster, Piaggio institue une « Typhoon cup » disputée sur sept épreuves.

Avec son petit mono deux-temps refroidi par air forcé et ses soixante-quinze kilos, le Typhoon Piaggio préfigure une évolution ludique et sportive de la gamme des petits scooters Piaggio.
Sur ce créneau, le haut de gamme des 50cc est à présent tenu par le Piaggio NRG à refroidissement liquide.
Quant au Typhoon, il a pris un petit peu d’embonpoint (il est à présent donné pour 101kg), mais pour moins de 1500€ (tarif relevé en mai 2011), il offre toujours son look sportif, sa finition exemplaire et les aspects pratiques qui firent son succès (plancher plat, large coffre, repose-pied passager intégré.
) Version  » grand frère » Taillé pour la ville où ses gros pneus se jouent des trottoirs, le Typhoon se décline aussi en version 125cc à 1900€ (prix constatés en mai 2011).
Propulsé par le monocylindre quatre temps Leader qui anime également le Piaggio Liberty et le Fly, il brille par ses capacités de reprise comme par son freinage puissant assuré à l’arrière par un tambour et à l’avant par un disque de 220 mm à double piston ; de quoi maîtriser parfaitement les 117kg de « la bête ».