Résumé Carmen (Natalia Verbeke), jeune femme sur le point de se marier, fête son enterrement de vie de jeune fille dans un restaurant français.
Là, elle doit embrasser un inconnu nommé Kit (Gael Garcia Bernal), qui devient rapidement l’amant de la jeune femme : une situation qui ne plaît naturellement guère à son fiancé Barnaby (James D’Arcy), un anglais riche et ennuyeux.
Un Barnaby qui, en secret, a manigancé toute la situation : il a lui-même choisi Carmen et Kit pour incarner les rôles de sa fiancée et de son rival, dans un film-réalité qu’il a écrit et qu’il tourne à leur insu.
Rapidement, il apparaît que Barnaby est prêt à tout pour son œuvre : il épouse Carmen, qui n’est pas au courant du film et simule son suicide, pour provoquer une réaction chez Carmen et Kit.
Révélations Horrifié, Kit avoue tout à la jeune femme, mais Barnaby ressurgit, félicitant ses acteurs pour leur travail.
Son film, un succès, fait de lui une star : Kit et Carmen lui pardonnent apparemment ses actions, la jeune femme allant même jusqu’à de nouveau le fréquenter et vivre avec lui.
En réalité, Carmen et Kit sont toujours amoureux l’un de l’autre et ils sont bien décidés à se venger de Barnaby, en concoctant en secret une punition de taille.
Genèse et réception critique Premier long-métrage du réalisateur indépendant Matthew Parkhill, « dot the I » est une coproduction américaine, anglaise et espagnole.
Tourné pour un budget microscopique, le film est par ailleurs extrêmement stylisé visuellement, une qualité bien accueillie par la majorité des critiques à sa sortie en festival, courant 2003.
Malheureusement, ces mêmes critiques déplorent le scénario du métrage, qui commence comme un drame romantique indépendant, avant de se hasarder dans une direction thriller, motivée en cela par un retournement de situation surprenant.
Un rebondissement peu convaincant C’est ce retournement qui pose de nombreux problèmes aux journalistes, lesquels soulignent son caractère improbable et pas totalement abouti : le film, qui se veut intelligent et complexe, ne leur semble pas aussi malin que prévu et ne supporte pas une réflexion poussée du spectateur.
Sorti dans un nombre de salles ultra-réduit, « Attraction Fatale » ne rapporte que 300000$ aux USA, 500000$ en Espagne et un peu plus de 2 millions au Mexique.