La représentation d’une comptabilité passe par la notion de compte La comptabilité a une dimension avant tout concrète et matérielle.
Elle résulte d’une série d’enregistrements représentant au jour le jour des opérations multiples et variées.
Pour établir une bonne comptabilité, il convient de tenir compte de cette problématique et de mettre en place une organisation appropriée.
Afin de reconstituer le détail des opérations affectant les biens, les dettes et les charges, les produits et les pertes, on utilise un instrument de classement appelé compte.
Le compte permet de suivre l’évolution des éléments de l’activité.
La comptabilité générale donne une représentation numérique des variations (augmentations ou diminutions) traduites en valeurs monétaires qui ont, soit affecté un élément du patrimoine, soit contribué à former le résultat.
Toutes les opérations se traduisent dans les comptes.
Certaines étant même retracées de manière extra-comptable.
A défaut d’utilisation de signes arithmétiques, les augmentations sont constatées dans une colonne et les diminutions dans l’autre.
Par convention, la partie gauche est appelée débit et la partie droite, crédit.
Le mécanisme de la partie double Pour que les comptes soient équilibrés, il faut nécessairement que, pour chaque opération, l’un des comptes soit débité et l’autre crédité, selon un mécanisme appelé « partie double ».
Selon le principe de la partie double, toute opération de l’entreprise ayant une incidence financière se traduit par une écriture affectant au moins deux comptes, dont l’un est débité et l’autre crédité de la même manière.
Les comptes d’actif (biens et créances) sont mouvementés au débit (gauche) pour constater les augmentations et au crédit (droite) pour constater les diminutions.
Les comptes de passif (capitaux propres et dettes) sont mouvementés au crédit pour constater les augmentations et au débit pour constater les diminutions.
Les comptes de charges enregistrent au débit les augmentations.
Les comptes de produits sont crédités pour constater les augmentations.
Une bonne organisation comptable demande que les différents enregistrements comptables soient enregistrées de manière chronologique sur un document de base appelé journal comptable.