Le Vaudou (à prononcer Vodoun) signifie en langue fon : « culte des esprits ».
Naissance Le berceau du Vaudou se trouve en afrique occidentale où il est toujours présent.
Il est le résultat d’un croisement de cultes animistes entre les dieux Yorubas et les divinités Fon, Ewe, Goun.
Le vaudou hors continent africain est un dérivé de celui d’origine avec une variante de catholicisme.
Panthéon Le panthéon vaudou comprend d’inombrables esprits (les Lwas) qui sont des divinités inférieures assistant les humains et orchestrées par le « Grand Maître » organisateur des deux mondes, visible et invisible.
Histoire Vers 1525, les africains de différentes ethnies (Peuhls, Baoulés, Mandingues, Fons) sont arrachés de leur terre natale et réduits en esclavages.
Ils sont victimes de déportation au Brésil et sur l’île Saint Domingue (Haïti) et se retrouvent baptisés d’office par les catholiques.
Ces esclaves sont des captifs traumatisés avec l’interdiction de pratiquer leurs cultes (aussi leurs langues) mais les chefs blancs n’ont aucune emprise sur leurs pensées.
Le Vaudou va devenir un moyen pour eux de se réfugier dans la résistance, de s’unifier et de donner un sens à leur vie misérable.
En 1804 est proclamée la première république noire de Haïti.
Des migrations d’esclaves dépassent les Caraïbes et la Nouvelle Orléans devint la place forte du vaudou aux Etats-Unis.
De nos jours Celui d’Haïti est un assemblage de plusieurs autres religions.
D’une part les Dahoméens qui ont donné le cadre général du Voduisme et d’autre part, les Bantou qui ont enrichi la source (en Haïti, tous les rituels sont fondus).
On retrouve le Vaudou sous différentes formes à Cuba (le Santeria), Brésil (le Candomblé) où un clivage apparaît entre les rites ethniques.
En France, les pratiques du culte se font bien souvent dans les caves.
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