Francisco Van der Hoff, prêtre et inventeur du commerce équitable, s’indigne contre les pays économiquement développés dans son « Manifeste des pauvres » (Encre d’Orient – 9€), la pauvreté, au Nord mais plus encore au Sud, c’est l’homme « développé » qui la provoque : « Non, la pauvreté ne tombe pas du ciel.
C’est l’homme qui la produit, la société qui la veut.
» Plus nous voulons acheter bon marché, plus nous accentuons le dénuement des pays du Sud que les dons des ONG ne suffisent pas à combler, en outre, il s’agit là d’un système de redistribution humiliant et injuste.
« Les pays du nord veulent se développer alors qu’ils ont déjà tout, voire trop : les gens sont obèses, ils s’ennuient et souhaitent maintenant prendre des fusées pour voyager sur la lune ».
Ces jugements sont à rapprocher de cet autre constat de Gitta Mallasz, à propos de l’avidité de l’homme moderne : « L’homme a rendu la terre malade pour un « trop » qui n’est pas nécessaire à la vie.
Trop de voitures, trop de nourriture, trop de confort, trop de plaisirs.
Voilà ce qui empoisonne nos existences.
» Les causes des problèmes de notre terre reposeraient-elles dans la mentalité de « rapaces » qui nous caractérise ? Un sujet à méditer d’urgence, si l’on en croit ces cris d’alarme.
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