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17 avril 2020 12 h 55 min

Comment offrir son soutien moral à une personne en difficulté ?

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Être présent Quelles que soient les difficultés rencontrées (maladie, deuil, divorce, difficultés d’ordre professionnel, familial, voire sentimental) par quelqu’un qui vous est proche, les mots essentiels à retenir sont : soyez présent ! Inutile donc de vous torturer avec des phrases de soutien qui ne vous viennent pas en tête, car c’est par votre présence même que vous parviendrez à apaiser, celui ou celle, pour qui tout est insurmontable.

Rien de pire que de se sentir seul dans l’épreuve.
De plus, vous pouvez, pour soutenir la personne, trouver ce qui la soulagerait : faire le ménage et les courses en cas de maladie, accompagner en cas de deuil, voire mettre la main à la poche en cas de difficultés matérielles.
Offrir un repas ou le petit superflu qui réconcilie avec la vie un instant, c’est une vraie marque d’affection et d’attention dont votre proche vous sera reconnaissant.
Écrire une lettre de soutien moral peut aussi avoir toute sa valeur.
Par ailleurs, vous vous rendrez également service dans la mesure où donner de soi renforce votre propre estime de vous.

Être dans l’écoute active Inspiré du mouvement de communication non violente mis en place par le psychologue américain Carl Rogers, être dans l’écoute active permet de donner à la personne en souffrance un feed-back sur son vécu, son ressenti de telle manière que les choses lui apparaissent sous un angle nouveau.
Cette technique passe par la reformulation et la prise en compte de l’affect dans une situation donnée.
Les émotions exprimées, qui jusque-là pouvaient paraître monstrueuses, reprennent visage humain ! Et de ce fait, les problèmes trouvent leur solution.
Entraînez-vous, vous verrez ! Cette méthode vous aidera en de nombreuses circonstances.
Concrètement Pour vous placer dans l’écoute active, il vous faut avoir une attitude physique qui donne une sensation de disponibilité : évitez donc les attitudes corporelles fermées.
Pour aider la personne à parler : posez-lui des questions sans toutefois être directif.
Laisser quelques silences permet aussi à la personne de chercher ses propres ressources ou d’aller au plus profond de sa problématique.
Bien sûr, vous veillerez à être dans l’empathie tout en restant neutre et bienveillant.
Enfin, il ne s’agit pas de projeter sur autrui ses propres dilemmes, il faut donc exclure les interprétations abusives, la psychologie sauvage ou encore les tentatives d’interprétation.
C’est en cela « qu’être là », simplement, trouve tout son sens.