L’écoute La dépression peut être due à un mal-être profond, lié à un évènement par exemple.
Un deuil, une séparation, la perte d’un emploi sont les déclencheurs les plus fréquents d’une période de dépression.
Il est donc indispensable que l’entourage fasse preuve d’écoute, et se rende disponible pour la personne dépressive.
En effet, lorsque les causes de cette dépression sont connues, il est nécessaire, pour aller mieux, d’évoquer le problème avec ses proches, de mettre des mots sur sa souffrance.
Dans tous les cas, il ne faut jamais condamner ou juger le dépressif, notamment en considérant la souffrance éprouvée comme une preuve de faiblesse, ou disproportionnée comparativement au déclencheur de ce mal-être, au vécu, ou au cadre de vie de la personne : la dépression est une maladie à part entière, et le malade n’est en aucun cas faible, ou responsable de son sort.
Ainsi, se rendre disponible pour une personne déprimée est le premier geste pour l’accompagner.
L’accompagnement vers la guérison Lorsque le proche dépressif n’est pas suivi thérapeutiquement, il est indispensable de l’encourager à consulter un médecin, en vue d’un traitement médicamenteux et/ou une aide psychologique, et de l’accompagner dans cette démarche : en effet, la dépression est souvent source de démotivation, et l’abandon des consultations psychiatriques est fréquent.
D’autre part, le mal-être conduit souvent à un état où l’individu perd tout intérêt pour le monde qui l’entoure.
Les proches doivent alors se montrer détachés face à ce manque d’intérêt vis à vis d’eux, ne pas se froisser, mais aussi aider la personne déprimée à reprendre goût à la vie, en lui proposant régulièrement des activités stimulantes, des sorties, autant de loisirs qui empêcheront le repli sur soi, l’isolement, la tendance à « broyer du noir » et donc favoriseront la guérison par le regain d’intérêt à la vie.