Jeunesse d’Erik Satie A quatre ans, sa famille quitte Honfleur pour Paris.
Sa mère meurt deux ans plus tard, et Erik et son frère retournent à Honfleur chez leurs grands-parents paternels.
En 1878, ils retourneront à Paris, où le père d’Erik se remarie avec Eugénie Barnechte, professeur de piano qui enseignera à Erik les bases de cet instrument.
Un an plus tard, il entre au Conservatoire de musique, ses professeurs le jugent dépourvu de talent et vont le renvoyer après deux ans et demi de cours.
Il sera tout de même réadmis à la fin de l’année 1885.
Mais il ne fait toujours pas, impression auprès de ses professeurs et décide de s’engager dans un régiment d’infanterie.
Cependant, il se rendra très vite compte que l’armée n’est pas pour lui et arrivera à se faire réformer.
En 1887, il s’installe à Montmartre, il compose quatre Ogives pour piano, leur principale caractéristique est qu’il n’y a aucune barre de mesure sur la partition.
Il se lie d’amitié avec de nombreux poètes à cette époque, notamment Stéphane Mallarmé ou Paul Verlaine.
En 1888, il écrit trois Gymnopédies pour piano.
Il fera la connaissance de Claude Debussy en 1890.
En 1893, il aura une relation amoureuse avec une peintre Suzanne Valadon, qui se finira peu de temps après avoir commencé.
Il écrira à la suite de cet événement Vexations, il s’agit d’une mélodie courte qu’il faut répéter 830 fois.
Satie, un homme impliqué.
Il fondera avec Jean Cocteau en 1920, le Groupe des Six qui sera composé de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Hobbeger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre.
Il fera la connaissance de Picasso et de Georges Braque avec qui il travaillera sur « Le Piège de Méduse ».
Il sera également en contact avec des dadaïstes tels que Tristan Tzara, Marcel Duchamp ou Man Ray.
Erik meurt le 1er juillet 1925 sur son lit d’hôpital.
Toute sa vie, il vécut dans une grande pauvreté, car il ne put pas vivre de ses talents de musicien.
Cependant, peu de ses amis se doutaient de la misère dans laquelle il vivait, Satie n’ayant pratiquement jamais demandé d’aide.
Il inspira des musiciens comme Debussy, Poulenc, Ravel, John Cage ou Jean Cocteau.