La norme Euro La réglementation du transport routier international définit les temps de conduites, les documents nécessaires pour le transfert des marchandises pour la circulation des véhicules mais concernant l’environnement, peu de règles sont en place.
Néanmoins la norme Euro a fait son apparition en 1988 (norme Euro 0), puis a évolué au fil des années.
Cette norme définit des limites de rejets polluants pour les véhicules neufs.
Bien entendu le rejet de gaz carbonique est fortement pris en compte dans l’établissement des barèmes.
Après avoir connu beaucoup de mises à jour, nous en sommes aujourd’hui à la norme Euro 5.
Tous les véhicules neufs immatriculés depuis janvier 2011 doivent donc être soumis à cette réglementation (Cf.
tableau).
La norme Euro 6, une nouvelle fois plus stricte que les précédentes, sera en vigueur à partir de septembre 2014.
Le transport de marchandises en France et à l’étranger continue de se développer et petit à petit.
Grâce à cette norme, le parc de véhicules se met au vert.
L’eurovignette et les péages En supplément de la norme Euro, les pays européens ont choisi de taxer le passage des véhicules de transport routier de marchandises.
En effet en Europe, chaque péage franchi par un poids lourd fera l’objet d’une taxe couramment appelé « eurovignette ».
Celle-ci fluctue selon les pays, selon la route empruntée (fréquentation, usure etc) mais surtout selon le niveau de pollution émis par chaque véhicule.
Les mêmes rejets que pour la norme Euro sont pris en compte (CO, NOx, particules etc.
).
Ces taxes sont perçues par chaque Etat membre dans lequel le véhicule est immatriculé.
Ce système permet donc de financer les recherches en matière d’environnement, mais également de financer la reconstruction ou la réhabilitation des routes.
L’usure sur la chaussée provoquée par le passage d’un camion équivaut au passage de 100 000 voitures.
Le transport en Europe doit donc tenir compte de tous ces paramètres.
Mon avis En dehors des normes applicables et du financement par le biais des péages je pense que la méthode la plus efficace pour réduire l’impact environnemental du transport routier est celle qui consiste à adopter une conduite souple et à réduire au maximum les kilomètres.
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