Saisons 1 à 4 L’amitié entre Brian (Gale Harold), séducteur impénitent, et son ami d’enfance Michael (Hal Sparks) est mise à l’épreuve lorsque Brian s’éprend du jeune Justin (Randy Harrison), un adolescent qui peine à assumer son homosexualité naissante.
Secrètement épris de Brian, Michael finit par trouver l’âme sœur, en saison 2, dans les bras de Ben (Robert Gant), professeur universitaire séropositif qu’il finit par épouser en saison 4.
Pendant flamboyant de Brian, Emmett (Peter Paige) passe les deux premières saisons à multiplier les aventures, comme il accumule les jobs.
Il finit par croiser le chemin de Ted (Scott Lowell) en saison 3, avant que ce dernier ne s’adonne à la drogue, dans une relation malsaine avec Blake.
De leur côté, Melanie (Michelle Clunie) et Lindsay (Thea Gill) forment un couple d’apparence solide : en réalité, il n’en est rien, et malgré la naissance de leurs deux enfants (conçus avec l’assistance de Michael et de Brian), les deux femmes se trompent mutuellement à plusieurs reprises, avant de se marier, et de se séparer à nouveau durant la quatrième saison.
Saison 5 En saison 5, la série se concentre sur la lutte contre la Proposition 14, loi visant à interdire les mariages homosexuels, et déniant aux couples gays les droits les plus basiques.
Les effets potentiels de cette loi se font alors ressentir sur les personnages, qui s’impliquent tous plus ou moins dans la lutte contre cette législation discriminatoire.
La saison culmine ainsi lors de l’explosion d’une bombe durant un rassemblement politique : le choc est tel que les protagonistes repensent leur existence, et, pour certains, décident de faire des choix radicaux quant à leur avenir… Réception publique et critique Écrit et produit par Ron Cowen et Daniel Lipman, ce remake de la version anglaise connaît dès sa diffusion un succès certain, en partie dû à son approche frontale de bon nombre de sujets sensibles aux USA.
Avec ses scènes de sexe crues, son absence de censure, et son sens de l’autodérision, « Queer as Folk » devient ainsi rapidement le show n°1 de la chaîne Showtime, attirant à la fois un public gay et une tranche non négligeable du public féminin hétérosexuel.
Aujourd’hui encore, « Queer… » reste l’un des exemples les plus réussis de série étiquetée « gay », ne caricaturant pas son public-cible, et est saluée tant par les spectateurs que par la critique.
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