Liberté d'expression en Tunisie

Selon John Stuart Mill « La liberté des uns commence là où elle confirme celle des autres », donc la liberté d’expression est le fait de penser et d’exprimer ses idées sans censure, sans pour autant porter préjudice à quelqu’un.
Sur ce, on voit de plus en plus d’actes de barbarie et d’insultes, que ce soit dans les rues, la presse ou dans les réseaux sociaux notamment « Facebook », visant à rabaisser certains partis politiques dans le but de nuire à la réputation ce dernier.

Ces attaques sont lancées non pas par des citoyens, mais par les partis eux-mêmes : le passé secret de certains, les sources de rémunération des autres sont révélés au grand jour,etc.
Autre fait d’actualité, le film « Ni dieu ni maître » de Nadia El Fani, qui a fait polémique en Tunisie.
Cette femme a le droit de croire ou de ne pas croire en ce qu’elle veut et on se doit respecter cela.
Or, son intention de choquer l’opinion publique d’un pays musulman se présente dans le fait de changer le nom de son film de « Laïcité, Inchallah » à « Ni dieu ni maître », a fait, qu’elle a franchi les limites de la liberté puisqu’elle a porté préjudice à autrui.

Encore, on voit de plus en plus d’attaques visant des musulmans soi-disant extrémistes ou bien des femmes portant le Niqab au nom de la liberté d’expression.
On y pensant, le Niqab n’est-il pas une liberté d’expression puisqu’elle n’entrave personne ? Tout comme le fait de porter des tenues légères, une femme a le droit de porter, aussi que ce soit le voile ou bien le Niqab.
Comment peut-on vouloir acquérir la liberté d’expression pour que nos idées soient acceptées alors qu’on n’accepte pas les idées des autres ? En conclusion, la définition propre de la liberté confirme qu’il n’y a pas de liberté absolue, puisqu’à cette dernière aussi, on a imposé des contraintes strictes.
Si vous voulez que vos idées soient acceptées, commencez par accepter les opinions des autres, sans pour autant les insulter ou les juger.