Biographie Les études Fils de paysans, Henner commence à peindre des portraits et des scènes de la vie quotidienne des habitants de sa région, l’Alsace.
Il suit ses premiers cours au collège d’Altkirch, puis intègre l’atelier de Gabriel-Christophe Guérin à Strasbourg avant de poursuivre ses études, en 1848, à Paris à l’Ecole des Beaux-Arts.
Il réalise, à cette époque, des copies de Titien, Raphaël ou Poussin, exposés au Musée du Louvre.
L’Italie En 1858, il obtient le Prix de Rome décerné par le jury de l’Ecole des Beaux-Arts (parmi ses membres, Delacroix) pour Adam et Eve trouvant le corps d’Abel ».
Il part alors à la villa Médicis à Rome et il en profite pour visiter l’Italie.
Ce voyage aura une influence capitale sur son art.
C’est aussi en Italie que, en 1870, il crée Caldarrosti, groupe d’anciens élèves de Rome qui se réunit régulièrement à Paris.
Le Salon De retour à Paris, il entame une carrière officielle au Salon où il est médaillé en 1865 pour La chaste Suzanne.
Il exposera au Salon jusqu’en 1903.
Cette carrière est pleine de succès, on lui commande, entre autres, des portraits.
Style, sujets et oeuvres Le peintre Henner s’oriente vers une esthétique personnelle, loin de la peinture académique et du naturalisme.
Le voyage en Italie lui a permis d’éclaircir sa palette, d’assouplir son trait.
Il continuera d’évoquer sa région natale comme dans « L’Alsace.
Elle attend ».
Il représentera très souvent des femmes rousses, nues, situées dans des paysages à peine esquissés (Les Naïades, par exemple).
Il peindra aussi de grandes figures religieuses (série sur les Madeleine) pour lesquelles il utilisera régulièrement la technique du sfumato.
Henner utilisera toujours des modèles vivants et non de simples photos.
Parmi les plus connues, on trouve Emma Dobigny, Camille Nerval ou encore, très certainement, Suzanne Valadon.
Il aura également quelques modèles masculins.
Son œuvre est présentée au musée Henner, situé au 43 avenue de Villiers dans le 17e arrondissement de Paris.