A l’arrivée sur cette petite île, on est sous le charme, surpris par la blancheur présente partout sur le sol et les maisons.
Il faut dire que Fadiouth est une île constituée d’un amoncellement de déchets de coquillages, de couches superposées au fil des siècles pour garder Fadiouth hors de l’eau.
Ainsi, le sol craque sous nos pas et la luminosité est impressionnante (ne pas oublier ses lunettes de soleil).
Fadiouth ne fait que 500m de diamètre, mais compte plus de 10 000 habitants dont 90% de catholiques et 10% de musulmans à l’inverse du reste du Sénégal dont la population est majoritairement musulmane.
L’originalité de la commune de Fadiouth, inaccessible en voiture, réside dans ses deux autres petites îles satellites, à savoir son cimetière et Tindine son île sacrée.
Le cimetière : l’île forme une colline qui culmine à 9m de hauteur, ici aussi tout est en coquillage, les chemins, les tombes, les croix d’une blancheur immaculée… Tindine, l’île sacrée est abandonnée et sert de refuge à la faune locale : hyènes, singes ou tortues.
Le grenier à mil : une autre curiosité de Fadiouth à ne pas manquer, il est constitué de huttes rondes construites sur pilotis pour protéger les récoltes des incendies et des rats, de l’eau aussi, car à marée haute ce lieu n’est accessible qu’en pirogue.
L’ambiance dans les rues de Fadiouth est nonchalante avec les vieux rassemblés près des cases à palabres là où se prennent les décisions, où s’échangent les nouvelles, avec un verre de « soum-soum » (alcool local frelaté) ou de pastis.
Le village est calme, propre, il s’en dégage une atmosphère de sérénité comme si le temps avait arrêté son cours sur cette petite île étonnante.
Laisser un commentaire