Créer son entreprise est risqué.
Le plus souvent, l’apport en capitaux fait défaut, et les nouveaux entrepreneurs refusent de risquer leur épargne pour un projet où le mystère de sa réussite est difficile à saisir.
Afin d’éviter une longue période d’inactivité professionnelle, il est judicieux de réfléchir à un projet et de voir tous les paramètres pour le mettre en oeuvre.
Il y a les critères techniques, humains et surtout financiers.
Sans finance, rien n’est possible.
Mais une solution existe afin de tester la viabilité du projet, et elle permet de prendre le temps de réellement juger le marché.
Cette solution consiste à adopter le statut d’auto-entrepreneur où il n’y a aucun engagement financier (pas de capital social pour la constitution d’une structure).
Les frais qu’il faut avancer sont ceux liés directement au business (voiture, ordinateur,etc).
Mais attention, si ce statut paraît avantageux de ce côté, le lien entre les organismes sociaux et le régime d’imposition est encore long et lourd, et mériterait une organisation avec des déclarations informatiques plus fluides.
Des progrès sont en cours.
La difficulté majeure réside dans la reconnaissance de ce statut au niveau des autres entreprises et professionnels lorsque les clients représentent d’autres entreprises : modèle économique fonctionnant en « B to B » (Business to Business).
Les entreprises préfèrent avoir affaire à des structures bien assises économiquement, et donc avec un capital social.
Résultat : il existe une perte de temps grandiose entre le moment où l’on se déclare entrepreneur et le moment où se dégagent les premiers revenus.
Cette période de prospection, également test du marché et du projet, est réellement prolongée par un contexte économique défavorable où il est indispensable de s’adapter au jour le jour au marché.
Enfin, cette solution de statut paraît tout de même le moyen simple et rapide qui permet aujourd’hui de tester son projet de création en France puisqu’il paraît relativement aberrant de créer sans risque dans une économie où la consommation est en berne.
Mais ce statut peut se révéler précaire s’il est abusivement utilise pour avoir recours à des services temporaires de la part des entreprises, évitant ainsi les contrats de travail.
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