Premiers pas Dino Buzzati-Traverso naît le 16 octobre 1906 à San Pellegrino, près de Belluno en Vénétie.
Il est le neveu de Dino Mantovani, écrivain et critique littéraire connu de la fin du XIXe siècle, frère de sa mère Alba.
Son père, Giulio-Cesare, enseigne le droit à l’université de Pavie et à l’université Luigi Bocconi à Milan.
C’est dans cette ville que Dino étudie au lycée Parini.
Il obtient ensuite une maîtrise de droit avec un mémoire sur « La nature juridique du Concordat ».
Son service militaire accompli, il entre comme chroniqueur au Corriere de la Sera.
Il y restera toute sa vie, considérant le journalisme comme son vrai métier et sa carrière littéraire moins importante que sa carrière de peintre.
Sa carrière En 1933 sort son premier roman « Barnabé des montagnes » et deux ans plus tard « Le secret du vieux bois ».
En 1939 il est envoyé spécial en Etiopie.
A son retour, en 1940, il publie « Le désert des Tartares » et reprend son travail de journaliste en tant que correspondant de guerre sur le croiseur Fiume.
En 1942, « Les Sept messagers », un recueil de nouvelles est publié ; en 1945 c’est un conte pour enfants « La Fameuse invasion des ours en Sicile » puis, pendant 15 ans, il produit des récits, des scénarios, des pièces de théâtre, des livrets d’opéra, etc.
En 1949, il est envoyé pour la première fois commenter le Giro.
En 1958 il remporte le prix Strega avec « Soixante récits ».
En 1960 paraît « L’Image de pierre » (il Grande rittrato) ; en 1963 « Un amour » ; en 1965 son premier recueil de poésies et en 1966 « Il Colombre », en français « le K ».
Dino Buzzati, parallèlement à la littérature, expose des tableaux.
En 1971 sort le recueil de ses meilleures chroniques littéraires appelé les « Nuits difficiles ».
Son action Dino Buzzati s’est nourri des volumes de la vaste bibliothèque de la maison de famille où il passe son enfance.
Cette villa ancienne et isolée, au grenier prétendument hanté, a sans doute alimenté son imagination et servi de ferment à l’univers fantastique de ses romans.
Que ce soit dans ses œuvres littéraires ou dans ses peintures, Buzzati « raconte » l’envers du décor.
Le monde n’est pas ce que l’on voit, mais un tissu de vanité qui ne mène à rien.
Le succès international de son œuvre démontre l’intérêt ressenti pour sa vision des choses.
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