Community, une nouvelle comédie américaine Community suit l’évolution de Jeff Winger, un avocat obligé de repasser son diplôme à l’université lorsqu’il est révélé que celui-ci était faux.
D’abord tenté d’éviter de fréquenter quiconque au community college de Greendale, Jeff va nouer des liens avec plusieurs membres de son cours d’espagnol.
La multiplication des pistes Si Jeff est clairement, au début, la locomotive de la série, les autres personnages vont progressivement prendre de l’importance, et affirmer leur identité au-delà du stéréotype d’abord dévoilé.
C’est là un des points forts du programme, qui repose donc, à l’instar de Modern Family, sur une multiplicité de personnages principaux.
Mais, au delà de la virtuosité narrative que cela entraîne, la vraie force de Community est sa capacité à penser sa propre structure et à en renverser les codes.
Plus fine qu’en apparence Ainsi, truffant ses dialogues d’emprunts à la culture populaire et ses séquences de citations filmiques, Community n’hésite pas non plus à emprunter la voie de la parodie, du film de zombie au duel de cow-boys, allant jusqu’à réaliser en stop-motion son Christmas Special de la deuxième saison.
Cet aller-retour permanent entre la série et le monde qui l’influence apporte ainsi une réelle fraîcheur à Community, établissant à la suite de Big Bang Theory ou Modern Family un décalage avec la sitcom à l’américaine telle que Seinfeld ou Friends ont pu l’illustrer ; Community ne se satisfait pas d’être drôle, elle est intelligente.
A quand la diffusion française ? Servie par un casting impeccable (avec une mention spéciale pour l’improbable come-back de Chevy Chase, légende de Saturday Night Live), conduite par des dialogues imparables et articulée avec brio, la série est plébiscitée aux Etats-Unis, par la critique comme par le public.
Community a donc logiquement été renouvelée pour une troisième saison, programmée pour septembre sur NBC, en attendant sa diffusion en France…
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