Comment cela marche-t-il ? Le parcours coordonné : La plupart des Français ont fait le choix de leur médecin traitant, qui les adresse, si nécessaire, à un spécialiste.
Votre dossier médical étant parfaitement géré, vous n’effectuez que les dépenses qui sont nécessaires, tout en bénéficiant d’une prévention adaptée, et vous êtes sûr de bénéficier des remboursements de la sécurité sociale de manière optimale.
La carte vitale : A chaque fois que vous vous rendez chez le médecin traitant, ou un professionnel de santé tel que kinésithérapeute ou dentiste (et chez de nombreux spécialistes), vous présentez votre carte vitale.
Grâce à cette carte, vous n’avez plus besoin de feuille de soins : vous êtes remboursés automatiquement sur votre compte bancaire dans un délai de cinq jours ouvrables.
De même, à la pharmacie, vous n’avez pas à faire l’avance du coût des médicaments.
Les remboursements complémentaires : Si vous avez une mutuelle, vous n’avez, en principe, aucune démarche à faire.
La sécurité sociale adresse par télétransmission le détail des remboursements effectués à votre complémentaire, et la mutuelle vous vire les remboursements complémentaires en fonction des garanties souscrites.
Le montant des remboursements Le tarif de l’assurance maladie varie suivant les actes médicaux : Pour les consultations : Dans le cadre du parcours coordonné, chez le généraliste comme chez le spécialiste vous êtes normalement remboursé à 70% par la sécurité sociale, hormis 1€ de participation forfaitaire.
Toutefois, si vous êtes en longue maladie, si vous bénéficiez de la couverture médicale universelle, ou si vous êtes une femme enceinte de plus de six mois, vous serez remboursé à 100% de vos dépenses.
Les vaccins : L’achat du vaccin est remboursé à 60%, la vaccination à 70% si elle est effectuée par le médecin traitant, et à 60% par une infirmière (taux constatés en février 2011).
Les médicaments : C’est le domaine où le remboursement de l’assurance maladie est le plus variable.
Le taux de remboursement dépend de la couleur de la vignette.
Seuls les médicaments à vignette blanche barrée, qui sont à la fois très coûteux et indispensables pour certaines affections sont remboursés à 100%.
La majorité des médicaments à vignette blanche sont remboursés à 65%, les vignettes bleues à 35% et les oranges à 15%.
Certains médicaments sont également totalement déremboursés, mais votre médecin doit vous le signaler lorsqu’il les prescrit et vous demander votre accord.
D’autre part, vous devez accepter le médicament générique correspondant à celui prescrit par votre praticien, sous peine de devoir payer 2€ de plus.
Chez le dentiste : Les soins de prévention et de conservation vous sont remboursés à 70% (taux constaté en février 2011).
En revanche, toutes les prothèses ne bénéficient que d’un remboursement forfaitaire, la plupart du temps assez faible.
Il convient alors de demander un devis à votre dentiste, et de voir quels sont les remboursements accordés par votre mutuelle.
Les frais d’optique : Les verres sont remboursés en fonction de votre handicap visuel pour la correction, mais pas pour le traitement.
Pour les montures, vous ne bénéficiez que d’un remboursement très faible, et il convient donc de faire établir un devis par l’opticien, et de voir quels sont les pourcentages ou forfaits accordés par votre mutuelle.
L’hospitalisation : Vos séjours à l’hôpital ou en clinique sont en principe intégralement pris en charge par la CPAM, en dehors d’un forfait hospitalier de 18€ (montants constatés en février 2011) par jour (à votre charge ou à celle de la mutuelle).
Mon avis Malgré quelques imperfections, je pense que nous avons la chance en France d’avoir une des couvertures sociales les plus performantes.
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