Quand Mr White, aux rides marquées et au caractère absent, apprend son cancer, il est temps pour lui de faire le point sur sa vie et de faire un choix irréversible.
Professeur de chimie surqualifié, il se retrouvera en plein désert dans une roulotte à fabriquer de la méthadone en compagnie d’un ancien élève afin de léguer un héritage décent à sa famille.
Le style qu’a choisi le réalisateur Vince Galigan n’est pas sans rappeler certains épisodes de la série X-files dont il était le scénariste.
Aucune musique ne vient donner l’émotion à l’acteur en plein jeu, de grands espaces vides sous un soleil au zénith laissent place à de grands et longs moments de silence, qui rendent plus fort les quelques scènes d’action.
Mais les exigences budgétaires viennent entraver cette liberté artistique.
AMC, la chaîne diffusant la série dont la licence appartient à Sony Pictures, a annoncé ne pas pouvoir commander plus de huit épisodes en raison de son coût financier (chaque épisode coûte trois millions de dollars, un montant qu’AMC veut partager avec Sony Pictures) et afin de rallonger le nombre de saisons, ce qui n’a pas plu pas au réalisateur dont le scénario est écrit pour durer jusqu’à la saison finale, la saison cinq.
Sony Pictures s’est donc tourné vers d’autres chaînes de diffusion, dont HBO et FX, des concurrents directs, une perte qu’AMC ne peut se permettre.
Un arrangement a été pris récemment, ainsi une quinzaine d’épisodes seront diffusés et une sixième saison verra le jour.
Breaking Bad, avec ses records d’audience est une des séries du moment et espérons-le, le restera malgré les problèmes liés.