L’histoire du noeud L’art du nouage est très ancien, des traces de nœuds vieux de 40 000 ans ont d’ailleurs été découvertes par des archéologues.
Mais c’est avec le développement de la marine à voile que les nœuds ont pris une grande importance.
Ils se sont développés et améliorés, ils devaient être fiables, rapides à réaliser et également solides.
Avant la marine contemporaine, la connaissance des nœuds était indispensable ainsi que l’art du nœud (matelotage).
Sur un vaisseau, le matelot chargé de l’entretien du gréement, appelé aussi gabier, était dévolu à ce rôle.
Sur les grands bateaux, il peut en avoir plusieurs compte tenu de l’importance de la voilure.
Bien que la marine contemporaine tende à utiliser des bateaux moteurs, l’apprenti doit connaître l’art du nœud, mais c’est aussi le cas pour les possesseurs de bateaux de plaisance.
Il existe un nombre important de nœuds marins et chacun des nœuds a son utilité.
Sur un voilier, il est important que l’art des nœuds soit connu par l’équipage ou au moins savoir les principaux, car cela peut sauver des vies.
L’art du nouage s’applique aujourd’hui à d’autres usages que la navigation.
Ainsi, les bijoutiers n’hésitent pas à utiliser les nœuds marins dans la confection de colliers de nœud.
Catégories de noeuds Il y a trois catégories de nœud marin : les nœuds d’ancrage (permets d’attacher la corde à un endroit), les nœuds de jonction (permets de lier des cordes entre elles) et les nœuds d’arrêt (permets de finir la corde à un endroit).
Les nœuds d’encrage : Demi-nœud, Nœud en huit, Nœud plein poing, Nœud de capucin, Pomme de Touline, nœud de jambe de chien.
Les nœuds d’assemblage : Nœud plat, Nœud de vache, Nœud de pêcheur, Nœud de carrick, Nœud d’écoute, Nœud d’agui.
Les nœuds d’amarrage : Tour mort et deux demi-clés, Demi-clés à capeler ou nœud de cabestan, nœud de bitte, nœud de batelier, nœud de mule, nœud de fouet , nœud constricteur, nœud de chaise, nœud de chaise double, nœud de grappin, nœud coulant, nœud de tête d’alouette, nœud de cravate.