Il y a 2 ans la désignation du Brésil comme pays hôte n’avait soulevé que louanges.
Le quintuple champion, détenteur de la Rimet Cup, phare du football fiesta ne pouvait qu’organiser l’épreuve.
Cela sonnait comme une évidence.
Le mythique stade Maracana allait vibrer de nouveau, les pleurs des 200000 spectateurs de la finale 1950 perdue contre l’Uruguay seront remplacés par les hourras des 120000 nouveaux passionnés… L’histoire est connue d’avance et servira à accroître encore un peu la notoriété et la légende de la coupe de monde de la FIFA.
Après avoir offert la coupe à l’Afrique, l’avoir renvoyée dans le pays de son plus beau représentant, qu’allait nous réserver la FIFA cette fois : retour aux sources avec l’Angleterre ? L’Australie et l’Océanie, dernier continent à ne pas avoir accueilli la compétition ? Ni l’un ni l’autre… Alors que penser de cette double attribution : La Russie La Russie est une nation du football, pas la plus grande d’Europe en nombre de trophées glanés, mais une vraie nation du foot : 3 finales de l’Euro, pour 1 victoire, 3 ballons d’or FF.
Elle mérite sa coupe du monde, même s’il est plus que probable que ce ne soit pas ce palmarès qui soit à l’origine de la décision de la FIFA.
Alors pourquoi ce malaise ? La corruption ambiante sûrement, la personnalité des dirigeants et oligarques qui dérange, mais en toute honnêteté, les stades seront beaux et modernes, les infrastructures aussi, ne serait-ce que pour permettre aux dirigeants russes de montrer au monde que la mère Patrie est toujours un grand pays, loin de l’image d’Etat voyou que d’aucuns veulent lui donner.
Et le Qatar ? Quel étrange choix a priori, micro état désertique connu uniquement par les joueurs en fin de carrière ou ceux plus intéressés par faire fortune que de trouver la gloire sur les froids terrains d’Europe.
C’est vrai, mais c’est aussi le symbole d’une ouverture sur le monde arabe, monde souvent le moins bien représenté dans l’épreuve (seule l’Algérie a été qualifiée en 2010).
Alors pas forcément pour le Qatar, mais pour toute une région, une culture amoureuse du foot, laissons une chance au Qatar !
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