C’est au sein du groupe « The Libertines », et plus particulièrement en 2002, que Pete Doherty commencera à faire parler de lui.
Artiste atypique et talentueux, on prendra rapidement connaissance de sa dépendance pour la drogue déclenchée par cette soudaine popularité.
C’est à partir de là que tout dérape : absence aux tournées du groupe en 2003, cure de désintoxication, il cambriole l’appartement de Carl Barrât, autre membre du groupe.
Cette période sera décisive pour son image et, rapidement, ses frasques médiatiques feront le tour du monde.
C’est alors en 2005 qu’il fera un retour sur scène avec un nouveau groupe : « The Babyshambles » dont le premier album reçut un accueil plus froid que ceux des « Libertines » de la part des critiques.
C’est également à ce moment qu’il se mettra en couple avec le top model Kate Moss et que sa présence dans les médias se fera de plus en plus forte, révélant une fois de plus une consommation importante de drogue.
Après sa séparation avec le top model et la sortie d’un nouvel album avec les « Babyshamables », il sera condamné à 14 semaines de prison pour conduite en état d’ébriété et non-respect des conditions de liberté conditionnelle.
Néanmoins, ces scandales qui lui collent à la peau se doivent-ils d’interférer avec sa musique ? L’alcoolisme de Serge Gainsbourg enlève-t-il quoi que ce soit à son talent ? Avec les « Libertines », les « Babyshambles », en solo sur un album acoustique nommé « Grace/Wasteland », il est accueilli dans les plus grandes émissions et obtient toujours, finalement, le soutien des critiques.
Car malgré certains problèmes de drogue, Pete Doherty c’est avant tout une vision à part de la musique, de l’écriture et, depuis peu, de la peinture.
Personnage cultivé et talentueux, qui nous dit, que, derrière ce comportement provocateur et décalé, ne pourrait pas se cacher un « Arthur Rimbaud » du XXIème siècle ?