La formation C’est l’une des plus belles missions dont doit se doter l’Etat en partenariat avec les régions et les entreprises.
Il est important d’assurer la transmission des savoirs et savoir-faire aux générations futures, pour les préparer aux métiers de l’artisanat et de l’industrie, en constante évolution.
Les voies de l’apprentissage permettent aux jeunes d’avoir une qualification, de manière à répondre à leurs attentes d’une part, et aux besoins économiques, d’autre part.
Les enseignants ont un rôle à jouer primordial, en ce sens qu’ils apprennent aux jeunes la théorie et les méthodologies, alors que les maîtres d’apprentissage vont les aider à mettre en œuvre les techniques apprises sur des projets concrets.
Les moyens à mettre en œuvre Il est nécessaire de donner aux entreprises des moyens financiers pour « donner du temps » aux maîtres d’apprentissages qui vont accompagner les apprentis jusqu’à la réussite de leur examen.
Un apprenti bien formé par un « ancien » fera un excellent ouvrier spécialisé dans l’entreprise qui l’emploiera et son intégration en sera facilitée.
Un lycéen ou un étudiant, diplômé, doit pouvoir être accueilli dans une entreprise dans les meilleures conditions et bénéficier du savoir-faire des employés titulaires.
La mise en place d’un tutorat s’avère indispensable.
La formation continue Pour appréhender les techniques nouvelles, il est essentiel de suivre des formations continues (internes ou externes à l’entreprise).
Pour se former dans la spécialité de leur choix, pour leur permettre d’évoluer au sein même de l’entreprise, selon les aléas de la vie, tous les employés doivent pouvoir bénéficier des fonds de formation pour se reconvertir ou leur permettre d’aboutir à un nouveau projet de vie (obtenir un poste plus important dans une autre entreprise, créer leur entreprise).
La formation : un droit Rappelons que la formation est un droit.
Tous les employés doivent en bénéficier dans les meilleures conditions d’organisation du travail possible.
En ce qui concerne les demandeurs d’emploi, il serait souhaitable d’envisager, dès le premier mois de chômage une reconversion ou une remise à niveau de leurs connaissances.
Il faut remobiliser toutes leurs énergies, en synergie avec tous les acteurs sociaux, sans attendre qu’ils soient démoralisés.