Les charmes du basket américain

C’est comme un grand son et lumière.
Une farandole d’étincelles.
Pour les amateurs de basket, pour la jeunesse des quatre coins du monde, la NBA, c’est un peu la piste aux étoiles.
Tous les jours, ses fleurons tissent à trois mètres du sol les actions les plus époustouflantes.

Créée en 1946, la NBA s’est imposée comme le plus grand championnat de basket du Monde.
Michael Jordan, retraité et sextuple champion NBA, en est l’icône pour l’histoire, le premier nom qui vient aux lèvres à coup sûr lorsque l’on évoque les grands noms de ce sport.
Et aujourd’hui, ce sont bien les stars NBA du moment, Kobe Bryant, Lebron James, Derrick Rose ou Kevin Durant qui racontent les plus beaux rêves sur l’oreiller de la jeunesse européenne.
Les raisons sont multiples et diverses, mais la réussite de la NBA est finalement assez basique : d’abord, ce championnat est un chapiteau sans égal, une épopée fantastique de 82 rencontres régulières par saison (non inclus les play-offs et la finale) pour chacune des trente franchises (équipes).

Ensuite, avec une masse salariale moyenne de plus de 57 millions de dollars par équipe, la NBA n’a aucun mal à attirer dans ses filets les plus fameux talents de ce sport, y compris les joyaux européens (Parker, Nowitzki) ou sud-américains (Ginobili).
Enfin, sur le plan du jeu, la NBA a parfaitement su « se vendre », installant le spectacle comme axe majeur, mettant en scène les qualités athlétiques hors-norme de ses joueurs, quand l’Europe prenait le parti d’un jeu plus académique et tactique.
Alors, même si l’esthète se retrouve toujours dans un choc continental de haut vol, tel Barcelone – Olympiakos, finale de la dernière coupe d’Europe des clubs champions, les moussaillons de la balle orange, à l’heure de s’endormir, rêveront toujours des arabesques majestueuses, là-bas, de l’autre côté de l’Atlantique.