Le « village« , situé à quelques kilomètres de la plus importante oasis du Sud tunisien, tient plus du campement de nomades que du hameau.
La vie semble s’y être arrêtée, comme suspendue.
L’accueil est chaleureux, même si avec le temps et le bouche-à-oreille, le couscous qu’on y sert relève davantage de la carte postale et du folklore.
S’il est vrai que l’hospitalité berbère est une réalité, l’amitié qu’on y propose a très vite une valeur marchande.
Certaines familles l’ont comprise.
En calèche ou en taxi Pour se rendre au village berbère de Tozeur, il n’y a que la calèche ou le taxi; inutile de tenter de s’y rendre seul.
Si la piste mène pourtant droit au campement, il est préférable d’être accompagné : D’abord, pour découvrir le désert de pierre, de cailloux et de sable mélangé.
Ensuite, pour être introduit comme il se doit dans la famille qui accepte de vous recevoir, plus par l’intérêt financier que vous représentez que par l’envie de vous faire découvrir un mode de vie loin du style occidental.
La réservation se fait 24 h à l’avance, le temps qu’il faut à votre accompagnateur pour se rendre au marché local, acheter les légumes nécessaires à la préparation du couscous.
Comptez environ 10€/personne (tarif constaté en août 2011).
N’oubliez pas le « pourboire » Une fois parvenu sous la tente berbère, le temps de préparation est plus ou moins long.
Comptez pas moins de 3 h avant de vous retrouver autour du plat de cuisson, servi à même la gamelle, dans laquelle chacun puise à l’aide d’une cuillère (ou de ses doigts).
Une fois repus, profitez d’un thé à la menthe offert par la maîtresse de maison pour faire le tour du campement à votre guise, et laissez-vous conter l’histoire de cette famille nomade.
N’oubliez pas, avant de partir, de laisser un « pourboire ».
Ainsi, vous en apprendrez plus sur l’histoire de l’oasis de Tozeur, ses us et coutumes, que n’importe quel autre guide touristique.
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